Ceci est la traduction adaptée d’un article de Nancy Dillon, originalement publié par Rolling Stone le 3 mars 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Drake Settles with iHeartMedia Amid ‘Not Like Us’ Payola Probe, avec la permission de son autrice. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.
Drake a conclu un accord privé avec iHeartMedia après avoir poursuivi la société de radio basée au Texas, alors qu'il affirmait que sa maison de disques Universal Music Group (UMG) avait effectué des «paiements secrets» pour promouvoir la diffusion du diss de Kendrick Lamar, Not Like Us.
L’entente a été confirmée par une déposition faite dans le comté de Bexar, au Texas. «Le demandeur et iHeartMedia, Inc. ont trouvé un terrain d’entente amical pour résoudre cette dispute, qui satisfait les deux côtés», lit le document obtenu par Rolling Stone. Dans sa requête initiale, le rappeur avait demandé des dépositions orales de représentants de l'entreprise iHeartMedia.
«En échange de documents prouvant qu’iHeart n’avait rien à se reprocher, Drake a accepté de retirer sa requête. Aucun paiement n’a été effectué – ni par l’un ni par l’autre», affirme une source chez iHeartMedia à Rolling Stone. Dans un autre communiqué, l’équipe juridique de Drake a déclaré: «Nous sommes satisfaits que les parties aient pu parvenir à un règlement convenant aux deux camps et nous n’avons aucun autre commentaire à faire sur cette affaire.»
UMG, le label de Drake et Lamar, n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. En janvier, Drake a intenté une poursuite contre UMG pour diffamation, accusant l’entreprise d’avoir orchestré une campagne visant à faire de Not Like Us un succès viral tout en sachant que la chanson contenait l’allégation «fausse» selon laquelle il serait un «pédophile criminel». (Lamar n’est pas nommé comme défendeur.) UMG a jusqu’au 17 mars pour déposer une requête visant à faire rejeter la plainte pour diffamation.
Dans ses documents judiciaires, Drake affirme que UMG Recordings «a acheminé des paiements vers iHeartRadio et ses stations de radio dans le cadre d’un stratagème de paiement pour diffusion». Il soutient disposer de preuves «suffisantes» pour poursuivre une action en diffamation, mais manquer des éléments factuels nécessaires pour déterminer s’il peut intenter une poursuite pour fraude civile et racket contre UMG. Son dépôt au Texas accuse UMG et des complices non identifiés d’avoir «violé les lois sur la payola» (pratiques illégales de paiement pour diffusion).
«Avant d’approuver la sortie de la chanson, UMG savait que cette dernière, ainsi que sa pochette et son vidéoclip, portaient atteinte à l’image d’un autre de ses artistes les plus en vue, Drake, en l’accusant faussement d’être un délinquant sexuel, de se livrer à des actes pédophiles, d’héberger des délinquants sexuels et de commettre d’autres crimes à caractère sexuel», peut-on lire dans la requête de Drake visant à obtenir des dépositions. «La chanson qualifie spécifiquement Drake de “pédophile certifié”, de “prédateur” et affirme que son nom devrait “être inscrit et placé sous surveillance de voisinage”.»
La querelle entre Drake et Lamar est devenue l’une des plus grandes rivalités du hip-hop. Lamar a interprété Not Like Us lors du spectacle de la mi-temps du Super Bowl le 9 février, et la dispute a même fait l’objet d’une blague lors de la cérémonie des Oscars, dimanche soir.
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