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Mo Chara, du groupe Kneecap, libéré sous caution

Le rappeur et activiste irlandais était accusé de terrorisme, après avoir supposément brandi un drapeau du Hezbollah lors d'un concert.

Mo Chara, du groupe Kneecap, libéré sous caution
Jordan Pettitt/PA Images/Getty Images

Ceci est la traduction adaptée d’un article de Jon Blistein, originalement publié par Rolling Stone le 18 juin 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Kneecap’s Mo Chara Granted Unconditional Bail at First Hearing on Terror Charge avec la permission de son auteur. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.

Mo Chara, membre du groupe Kneecap, a été libéré sans condition après sa première comparution devant un tribunal londonien, dans le cadre d’accusations liées au terrorisme. Il est soupçonné d’avoir brandi un drapeau du Hezbollah lors d’un concert.


L’audience préliminaire, tenue le mercredi 18 juin à la Westminster Magistrates’ Court, était essentiellement procédurale. Le rappeur originaire de Belfast, dont le vrai nom est Liam Óg Ó hAnnaidh, s’est contenté de confirmer son identité. Son retour en cour a été fixé au 20 août. S’il est reconnu coupable, il risque jusqu’à six mois de prison et une amende.

L’accusation repose sur des images captées lors d’un concert à Londres en novembre 2024, où Ó hAnnaidh aurait brandi le drapeau du Hezbollah en criant «Up, Hamas, up Hezbollah» ainsi que «The only good Tory is a dead Tory» ('Le seul bon conservateur est un conservateur mort'). Le Hamas et le Hezbollah sont interdits au Royaume-Uni, et toute manifestation publique de soutien à leur égard constitue une infraction criminelle.

Ó hAnnaidh et Kneecap ont nié à plusieurs reprises les allégations, affirmant n’avoir «jamais soutenu, ni de près ni de loin, le Hamas ou le Hezbollah». Ils soutiennent que les images du concert de novembre 2024 ont été «délibérément sorties de leur contexte» et suggèrent que cette accusation constitue une représaille pour leur appui public à la Palestine, leurs appels à mettre fin à la guerre à Gaza, et leurs critiques des gouvernements britannique et américain pour leur soutien militaire à Israël.

Lors de l’audience, le procureur Michael Bisgrove a déclaré que le dossier ne portait pas sur le soutien d’Ó hAnnaidh à la Palestine ni sur ses critiques envers Israël, précisant qu’il est «tout à fait dans son droit d’exprimer ses opinions et sa solidarité, comme n’importe qui» (via Associated Press). Selon lui, l’accusation repose uniquement sur les propos tenus par Ó hAnnaidh dans la vidéo du concert de novembre 2024.

L’avocate d’Ó hAnnaidh, Brenda Campbell, a soutenu que les autorités ont déposé les accusations au-delà du délai légal de six mois prévu pour ce type d’infraction. Bien que le concert ait eu lieu le 21 novembre 2024, la police métropolitaine de Londres n’aurait été informée de l’incident présumé qu’à la fin avril 2025 — peu après la prestation controversée de Kneecap à Coachella, où le groupe avait diffusé des messages dénonçant la guerre à Gaza. L’accusation formelle a été déposée le 21 mai, soit exactement six mois après le concert londonien.

«Si notre interprétation de ce délai est juste, alors ce tribunal n’a pas compétence et l’affaire s’arrête là», a déclaré Campbell.

Ó hAnnaidh et ses collègues Móglaí Bap (Naoise Ó Cairealláin) et DJ Próvaí (JJ O’Dochartaigh) sont arrivés au tribunal de Londres vêtus de keffiehs palestiniens. Ils ont été accueillis par une foule de sympathisant·es agitant des drapeaux palestiniens et irlandais.

Sur les réseaux sociaux, Kneecap a déclaré hier soir : «Les tribunaux britanniques accusent depuis longtemps des gens du Nord de l’Irlande de ‘terrorisme’ pour des crimes jamais commis. Nous allons nous battre. Nous allons gagner.»

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