Elton John et Brandi Carlile dévoilent le clip de leur single Swing For The Fences, réalisé par Xavier Dolan, dans le cadre de la promotion de leur album collaboratif Who Believes in Angels? prévu pour le 4 avril.
Le clip met en scène William Darby, qui joue un jeune homme qui danse seul dans une maison délabrée, jusqu'à ce qu'un voisin, joué par Abdalla Amour, le rejoigne après l’avoir aperçu par la fenêtre. Le tout se termine tendrement, avec un baiser.
«Quand Brandi et Elton m’ont contacté, le message mentionnait que la chanson avait été écrite pour les ‘jeunes queer’. J’ai immédiatement eu en tête l’image de ce jeune homme seul, qui danse par lui-même», a dit le réalisateur québécois.
Pour Dolan, qui a également réalisé des clips pour Indochine et Adele, l'idée était de capter un moment de liberté et d'abandon propres à la culture queer. «La musique et la danse ont toujours été centrales dans cette culture; elles permettent une forme ultime d’expression, d’abandon, d’altruisme», a-t-il expliqué.
La chorégraphie est signée par Damian Jallet, connu pour son travail sur le film Emilia Perez. Jallet affirme avoir encouragé les interprètes à explorer leur propre langage corporel pour préserver l’authenticité de l’expérience.
Elton John expliquait à Rolling Stone il y a quelques semaines que Swing For The Fences avait redéfini l’orientation de l’album, en apportant une clarté qui manquait au projet. Pour Brandi Carlile, l'objectif était d'offrir un hymne d’espoir et d'affirmation pour les jeunes queer, les incitant à vivre pleinement leur identité.
















Kanye West rencontre un rabbin, s'excuse pour ses commentaires antisémites
Kanye West a rencontré un rabbin et présenté ses excuses pour ses propos antisémites.
Le rappeur, qui se fait désormais appeler Ye, a rencontré ce mardi un rabbin new-yorkais de renom, Yoshiyahu Yosef Pinto, afin d’aborder les diatribes antisémites qu’il a tenues sur les réseaux sociaux au cours des dernières années. Le rabbin est un proche allié du premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu. Il n'est pas clair qui a mis Pinto et Ye en contact.
Dans une vidéo de la rencontre diffusée en ligne, on voit l’artiste tenir la main du rabbin et s’excuser, attribuant ses déclarations passées à son trouble bipolaire. «Je me sens vraiment béni de pouvoir m’asseoir ici avec vous aujourd’hui et simplement prendre mes responsabilités. Je faisais face à divers problèmes liés à mon trouble bipolaire, ce qui amplifiait mes idées jusqu’à un point où j’oubliais la protection des gens autour de moi, ou la mienne», a dit le rappeur.
«Je voulais donc venir ici et assumer mes actes», ajoute-t-il. «Parfois, les gens ne comprennent pas bien ce qu’est le trouble bipolaire, ses causes ou la façon dont on agit lorsqu’on vit avec cette maladie.»
Le rabbin, par l’entremise d’un traducteur, a ensuite qualifié West de «très bon homme» avant de le prendre dans ses bras. Dans une publication sur Instagram, Pinto a déclaré: «Une personne n’est pas définie par ses erreurs, mais par la manière dont elle choisit de les corriger. C’est là la véritable force de l’être humain: la capacité de revenir sur ses pas, d’apprendre et de bâtir des ponts d’amour et de paix.»
Pinto ajoute également qu’il espère que cette conversation «serve d’exemple au monde quant au pouvoir de la foi et de la réconciliation».
Kanye West a essentiellement ruiné sa réputation dans les dernières années, en partie à cause de ses diatribes antisémites publiées sur X, une plateforme qui n'est pas particulièrement reconnue pour la modération de commentaires haineux, mais qui a dû sévir et fermer le compte de West. De plus, ses commentaires haineux lui ont valu de perdre son gigantesque contrat avec Adidas, et le rappeur est maintenant impliqué dans plusieurs poursuites intentées par d'anciens employés et collaborateurs.
Ces controverses n'ont pas aidé à l'aboutissement de Bully, le prochain album annoncé par West, maintes fois délayé.