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Trois personnes acquittées dans le dossier de la mort de Liam Payne

Les deux hommes soupçonnés de lui avoir vendu de la drogue resteront derrière les barreaux.

Trois personnes acquittées dans le dossier de la mort de Liam Payne
Gareth Cattermole/Getty Images

Ceci est la traduction adaptée d’un article de Tomás Mier, originalement publié par Rolling Stone le 19 février 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Liam Payne’s Friend, Two Hotel Workers Acquitted in Death Investigationavec la permission de son auteur. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.

Roger Nores, l’ami de Liam Payne, ainsi que deux autres employés de l’Hôtel CasaSur Palermo ont vu les accusations contre eux être complètement abandonnées, dans le dossier d’enquête entourant la mort du chanteur, a rapporté un panel de juge de la Cour d’appel d’Argentine, dans un document obtenu mercredi par Rolling Stone.


«Content que ce soit enfin terminé», a dit Nores à Rolling Stone. «Je suis content de pouvoir maintenant voyager, et me rendre en Angleterre dire au revoir à mon ami.»

Le juge a tranché que Nores n’avait pas joué de rôle dans «l’obtention et la consommation d’alcool» de Payne, et n’aurait rien pu faire pour empêcher sa mort dans les heures qui l’ont précédé.

«Il est possible que, s’il était resté à ses côtés durant tout son séjour, [Payne] n’aurait pas obtenu les drogues et l’alcool en quantité nécessaire pour atteindre l’état d’intoxication qu’il avait atteint avant sa mort», lit le jugement de la cour. «Mais il ne peut être exclu que, même s’il avait pris des précautions extrêmes, que [Payne] n’aurait pas pu se procurer ces substances par un autre moyen, comme il est commun pour les gens qui sont accros, même lorsqu’il sont sous la supervision attendrie de leur famille.»

Le panel de juges a expliqué que la «situation» de Nores n’est pas si différente de celle de la responsabilité de la famille de Payne de l’aider avec ses problèmes de consommation, comme l’a indiqué le juge en faisant référence à un courriel envoyé le 23 août 2024 par Nores au père de Payne, exprimant des inquiétudes par rapport à Liam. «Malgré avoir accusé Nores de ne pas avoir communiqué avec la famille ou sonné l’alarme, ils sont restés muets à propos de ce courriel à travers lequel l’accusé a exprimé des inquiétudes et prévenu qu’il ne serait pas en mesure d’être garant de la santé de Payne», lit le jugement.

Quand aux employés de l’hôtel, Gilda Martin et Esteban Grassi, les juges ont écrit qu’ils n’avaient pas suffisamment de preuves qu’ils aient agit de manière «irréfléchie, téméraire ou négligente dans leur comportement» , dans les actions qui ont mené au décès de Payne. Des avocats pour Nores ont indiqué que c’était la décision des employés de transporter Payne, qui avait selon des témoins déjà perdu connaissance, jusque dans sa chambre, quelques instants avant qu’il ne perde la vie.

Le jugement acquitte essentiellement Nores, Grassi et Martin, indiquant que la «formation de ce dossier n’affecte en rien leur nom, leur réputation et leur honneur».

Ezequiel Pereyra et Braian Paiz, les deux hommes accusés d’avoir vendu de la drogue à Payne, resteront derrière les barreaux jusqu’à leur procès. Le jugement rendu mercredi inclut des témoignages de collègues de Pereyra et un chauffeur de taxi qui a reconduit Pereyra vers l’hôtel de Payne.

«Lorsqu’il était sur le point de quitter l’hôtel, l’accusé lui a montré un billet de 100$ et lui a dit, ‘Je dois aller faire une commission pour un client… Je dois amener de la drogue’», peut-on lire dans la déclaration d’un des collègues de Pereyra au CasaSur Palermo.

Paiz a avoué avoir donné de la drogue à Payne, mais maintient que c’était de manière gratuite. Les juges estiment qu’il y a suffisamment de preuves que Payne avait payé pour ces substances, après que le chanteur ait été filmé en train de demander de l’argent comptant au comptoir d’accueil de l’hôtel, quelques heures avant l’arrivée de Paiz. Son avocat, Fernando Madeo Facente, a précédemment déclaré que Paiz a offert les drogues «comme cadeau», dans un échange de textos. Toutefois, selon le jugement, Paiz a plus tard écrit «Si tu as l’argent en pesos, on peut acheter de la cocaïne. Je termine à 11h30». (Facente avait auparavant dit à Rolling Stone que les charges portées contre lui étaient une «chasse à la sorcière».)

Le jugement maintient l’explication que Payne serait décédé après avoir chuté du balcon de sa chambre d’hôtel, alors qu’il était inconscient. Toutefois, «on ne sait pas si cela est dû à une manoeuvre maladroite de [Payne] près de la balustrade, ou si c’est arrivé parce qu’il a perdu connaissance et est tombé dans le néant sous son propre poids», lit le jugement. «Seulement, grâce à des rapports médicaux, des suppositions ont été faites à propos de la condition de santé mentale de Payne au moment de sa chute, basée sur l’absence de marques défensives ou protectives, au moment de l’impact.»

Le document bien fourni inclut une entrevue avec un employé de nuit de l’hôtel, qui rapporte que Payne avait pour habitude de «demander de la drogue, parfois de manière aggressive», ainsi que des entrevues avec d’autres employés de l’hôtel, ainsi que Geoff Payne (le père de Liam), et deux travailleuses du sexe qui avaient été engagées par Payne le jour de sa mort.

Ce nouveau développement survient quelques jours après l’enquête massive de Rolling Stone sur la mort de Payne, qui inclut des déclarations de son ex-fiancée, Maya Henry, qui brise son silence.

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