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Osheaga 2025 démarre fort avec une première journée sans temps mort

The Killers, La Femme, Dominic Fike, Jorja Smith et Doechii ont chacun donné le ton pour cette nouvelle édition.

Osheaga 2025 démarre fort avec une première journée sans temps mort
Charlotte Rainville @jailli

L’édition 2025 du festival Osheaga a démarré sur les chapeaux de roue, portée par une programmation résolument éclectique. Entre James Hype, Luidji, Lucy Dacus et Barry Can’t Swim, l’heure n’était clairement pas aux temps morts.

Parmi les moments les plus mémorables, on compte le tout premier Osheaga du groupe français La Femme, que le public montréalais a accueilli avec une ferveur prouvant leur marque indélébile d’un coin à l’autre de la francophonie. Sans surprise, Dominic Fike a également livré un set maîtrisé, langoureux et fidèle à sa signature. The Killers, eux, n’ont pas attendu pour plonger dans le dur : Mr. Brightside en ouverture, pour mettre la foule d’accord d’emblée. Et comme si cela ne suffisait pas, Lucy Dacus est également venue les rejoindre par surprise pour interpréter Read My Mind.


À quelques pas de là, Jorja Smith a enchaîné ses classiques sans faiblir, devant une foule qui lui a renvoyé chaque note et chaque souffle, jusqu’à l’unisson parfait de Little Things.

Mais celle qui a redéfini le tempo de la soirée est indiscutablement Doechii. En popstar née totale, sa fidèle complice DJ Miss Milan derrière les platines, ce qu’elle a offert au public plein à craquer tient moins de la performance chantée que du moment de grâce férocement artistique. De l’imparable Anxiety à des morceaux plus confidentiels comme Slide, en passant par un Persuasive intemporel, la chanteuse couronnée de trois Grammys a maintenu une intensité remarquable que le public a bu jusqu’à la toute dernière goutte.

Pas même un trépied de micro têtu en début de set n’a réussi à ruiner le moment.

Un départ aussi corsé pourrait laisser craindre un essoufflement sur les deux jours suivants... jusqu’à ce que l’on se rappelle de ce qui nous attend rien que pour la journée de samedi : Tyler, The Creator, Shaboozey, Gracie Abrams, The Chainsmokers. Osheaga n’a clairement pas tiré sa dernière carte.

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Ozzy Osbourne, légende singulière du métal dont le groupe Black Sabbath a pratiquement inventé le heavy metal, et qui est par la suite devenu une figure de la téléréalité, est décédé mardi à l’âge de 76 ans.

La famille d’Osbourne a confirmé son décès dans un communiqué: «C’est avec une tristesse indescriptible que nous vous annonçons que notre bien-aimé Ozzy Osbourne est décédé ce matin. Il était entouré de sa famille et d’amour. Nous demandons à tous de respecter notre intimité en cette période difficile.»

Aucune cause exacte de décès n’a été donnée, bien qu’Osbourne ait souffert de nombreux problèmes de santé ces dernières années, notamment la maladie de Parkinson et des blessures subies lors d’une chute nocturne en 2019.

Le chanteur avait une présence scénique électrisante et imprévisible, ainsi qu’un sens de l’humour sec qui lui a valu l’affection de hordes de fans. Son énergie fébrile a contribué à transformer les hymnes qu’il chantait — Iron Man, Paranoid et Crazy Train — en incontournables des stades. Membre fondateur de Black Sabbath, il a contribué à établir les fondations du heavy metal, tout en restant humble quant à sa place dans l’histoire de la musique. Il connaissait ses limites, parlait ouvertement de ses dépendances, et cherchait toujours à s’améliorer. Il incarnait l’outsider pour qui tout le monde voulait prendre parti.

En tant que prophète de l’apocalypse chez Black Sabbath, Osbourne savait évoquer une véritable terreur dans ses cris perçants, ce qui amplifiait la puissance des lamentations lourdes du groupe. Lorsqu’il hurlait «What is this that stands before me, figure in black which points at me?» dans Black Sabbath, c’était une performance digne d’un film d’horreur. Il chantait Iron Man, récit d’un golem trahi en quête de vengeance, avec une fureur crédible. Et lorsqu’il hurlait «Dreams turn to nightmares, Heaven turns to Hell» dans Sabbath Bloody Sabbath, c’était avec une rage démoniaque que même Milton n’aurait su évoquer. Il donnait un sens à la lourdeur surnaturelle du groupe et l’ancrait dans le réel d’une façon qui a résonné chez des millions de personnes depuis des décennies.

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