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Killer Mike poursuit la compagnie de sécurité des Grammys

Le rappeur avait été arrêté et malmené par des gardes de sécurité, lors de la cérémonie de l'an dernier.

Killer Mike poursuit la compagnie de sécurité des Grammys
Paras Griffin/Getty Images for Netflix

Ceci est la traduction adaptée d’un article de Nancy Dillon, originalement publié par Rolling Stone le 3 février 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Killer Mike Sues Security Firm Over Grammy Arrest: ‘Public Humiliation’ avec la permission de son autrice. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.

Killer Mike poursuit une entreprise de sécurité en justice après son arrestation citoyenne lors de la 66e cérémonie des Grammy Awards l’an dernier, un incident très médiatisé qui l’a vu être menotté et escorté hors des lieux, bien qu’aucune accusation criminelle n’ait été déposée.


Dans une nouvelle poursuite obtenue par Rolling Stone, le rappeur affirme que S&S Labor Force a abusé de son autorité pour le «dévaloriser, l’humilier et lui infliger des blessures physiques» lors de l’incident du 4 février 2024, survenu peu après sa victoire dans les catégories du Meilleur album rap pour Michael, ainsi que de la Meilleure chanson rap et de la Meilleure performance rap pour Scientists & Engineers, lors de la cérémonie préliminaire. Il soutient que l’incident lui a causé une «honte publique inutile, de la détresse et un préjudice professionnel» et qu’il continue d’en subir les effets émotionnels.

«Les défendeurs ont injustement causé l’arrestation abusive du plaignant et l’ont fait incarcérer pour le reste de la cérémonie des Grammy Awards. Le plaignant a ainsi été privé de l’opportunité précieuse d’être présent lors de la remise des prix, où il devait apparaître en direct à la télévision aux heures de grande écoute devant un vaste public international, afin d’être reconnu pour ses réalisations historiques», indique la poursuite.

L’artiste de Run the Jewels, dont le nom légal est Michael Santiago Render, a déposé sa plainte lundi auprès de la Cour supérieure du comté de Los Angeles. Il accuse l’entreprise de fausse arrestation et séquestration, voies de fait, coups et blessures, infliction intentionnelle de détresse émotionnelle et négligence.

S & S, également connue sous le nom de JRM Private Security, a qualifié ces accusations d’«infondées» dans un courriel adressé à Rolling Stone. «S&S Labor Force Inc. est fière de son engagement envers des pratiques éthiques et la sécurité de ses employés, clients et invités. Nous avons des protocoles rigoureux en place afin de garantir que toutes les actions de notre personnel de sécurité respectent la loi et les normes de notre entreprise. La plainte en question semble être fondée sur des informations erronées et manque de preuves crédibles», a déclaré l’entreprise.

Selon la poursuite, Render et son équipe tentaient de se rendre du centre de presse au tapis rouge de la Crypto.com Arena, où se déroulaient les Grammy Awards, lorsqu’un agent de sécurité l’a arrêté et «accosté», bien qu’il ait apparemment «toutes les accréditations requises» pour circuler dans l’espace. «Malgré les nombreuses tentatives du plaignant pour clarifier son identité et la raison de sa présence dans cette zone sécurisée, ainsi que son besoin immédiat d’accéder au tapis rouge pour des déclarations publiques prévues et des séances photo, les défendeurs lui ont refusé tout passage. Lorsque le plaignant a cherché à quitter les lieux, les défendeurs l’ont agressé physiquement et ont tenté de le retenir en lui saisissant le bras et en lui ordonnant de rester sur place», précise la plainte.

«Même si le plaignant a tenté d’expliquer la situation de manière respectueuse, les défendeurs ont eu recours à la force physique pour porter atteinte à son intégrité corporelle, en le touchant de façon offensante et préjudiciable sans justification ni provocation. Ils l’ont ensuite entouré de plusieurs agents de sécurité, l’ont illégalement détenu et restreint ses mouvements par la force. Les défendeurs ont abusé de leur position d’autorité pour l’humilier, l’embarrasser et lui infliger des blessures physiques sous les yeux du public, le soumettant ainsi à une détresse émotionnelle et à une humiliation publique», allègue la plainte.

Render réclame des dommages-intérêts compensatoires et punitifs, dont le montant sera déterminé lors du procès.

Peu après l’incident, une source du LAPD a déclaré à Rolling Stone que Render avait été interrogé puis placé en garde à vue sous suspicion de voies de fait simples, car une arrestation citoyenne avait été effectuée. Selon cette source, une agente de sécurité aurait affirmé que, lorsqu’elle a bloqué le passage de Render et lui a indiqué de se diriger vers un point de contrôle, il l’aurait poussée. Render a nié cette allégation, et le procureur de la ville de Los Angeles a finalement décidé de ne pas porter d’accusations.

Dans une déclaration précédente à Rolling Stone, Render avait affirmé que l’agente de sécurité était en tort. «Comme vous pouvez l’imaginer, il y avait beaucoup d’agitation et une certaine confusion quant à la porte par laquelle mon équipe et moi devions entrer. Nous avons été confrontés à un agent de sécurité trop zélé, mais mon équipe et moi avons une confiance absolue dans le fait que je serai totalement disculpé», avait-il déclaré à l’époque.

Une semaine plus tard, il est revenu sur son arrestation lors d’une entrevue à The Daily Show. «Je ne parlerai pas de mon cas, mais j’étais assis en cellule et je n’avais rien d’autre à faire, alors j’ai prié», a-t-il confié en évoquant son arrestation. «J’ai remercié Dieu pendant trois heures. Je disais simplement: “Merci pour toutes les bénédictions que j’ai reçues. Merci pour la vie que tu m’as donnée.” J’ai invoqué l’esprit de ma mère et de ma grand-mère… Et après ma libération le lendemain matin, j’ai reçu un appel m’annonçant que mon fils avait enfin obtenu un rein après des années d’attente pour une greffe. Alors aujourd’hui, je suis encore plus croyant.»

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Ozzy Osbourne, le roi du heavy métal, est décédé
Chris Walter/WireImage

Ozzy Osbourne, le roi du heavy métal, est décédé

Ceci est la traduction adaptée d’un article de Kori Grow, originalement publié par Rolling Stone le 22 juillet 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Ozzy Osbourne, Black Sabbath Singer and Heavy Metal Pioneer, Dead at 76 avec la permission de son auteur. Notez que compte tenu de la nature de l'article, plusieurs informations, subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.

Ozzy Osbourne, légende singulière du métal dont le groupe Black Sabbath a pratiquement inventé le heavy metal, et qui est par la suite devenu une figure de la téléréalité, est décédé mardi à l’âge de 76 ans.

La famille d’Osbourne a confirmé son décès dans un communiqué: «C’est avec une tristesse indescriptible que nous vous annonçons que notre bien-aimé Ozzy Osbourne est décédé ce matin. Il était entouré de sa famille et d’amour. Nous demandons à tous de respecter notre intimité en cette période difficile.»

Aucune cause exacte de décès n’a été donnée, bien qu’Osbourne ait souffert de nombreux problèmes de santé ces dernières années, notamment la maladie de Parkinson et des blessures subies lors d’une chute nocturne en 2019.

Le chanteur avait une présence scénique électrisante et imprévisible, ainsi qu’un sens de l’humour sec qui lui a valu l’affection de hordes de fans. Son énergie fébrile a contribué à transformer les hymnes qu’il chantait — Iron Man, Paranoid et Crazy Train — en incontournables des stades. Membre fondateur de Black Sabbath, il a contribué à établir les fondations du heavy metal, tout en restant humble quant à sa place dans l’histoire de la musique. Il connaissait ses limites, parlait ouvertement de ses dépendances, et cherchait toujours à s’améliorer. Il incarnait l’outsider pour qui tout le monde voulait prendre parti.

En tant que prophète de l’apocalypse chez Black Sabbath, Osbourne savait évoquer une véritable terreur dans ses cris perçants, ce qui amplifiait la puissance des lamentations lourdes du groupe. Lorsqu’il hurlait «What is this that stands before me, figure in black which points at me?» dans Black Sabbath, c’était une performance digne d’un film d’horreur. Il chantait Iron Man, récit d’un golem trahi en quête de vengeance, avec une fureur crédible. Et lorsqu’il hurlait «Dreams turn to nightmares, Heaven turns to Hell» dans Sabbath Bloody Sabbath, c’était avec une rage démoniaque que même Milton n’aurait su évoquer. Il donnait un sens à la lourdeur surnaturelle du groupe et l’ancrait dans le réel d’une façon qui a résonné chez des millions de personnes depuis des décennies.

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