Dimanche soir se tenait à Vancouver la 54e cérémonie des Prix Juno, qui célèbre chaque année le meilleur de la musique canadienne. Animée cette année par Michael Bublé, la soirée a notamment été marquée par la dernière performance de Sum 41 avant leur séparation et la consécration de Tate McRae, la nouvelle sensation pop albertaine.
Les artistes québécois se sont aussi imposés, remportant plusieurs prix dans des catégories variées.
Entre autres, la vedette de notre couverture d'automne 2024, Klô Pelgag, s’est distinguée en décrochant le prix de l’Album francophone de l’année pour son plus récent effort, Abracadabra. Dans le domaine classique, le collectif montréalais collectif9 a reçu le prix de l’Album classique de l’année pour petit ensemble, pour Rituaels.
Le rock québécois s’est aussi distingué grâce aux montréalaises de NOBRO, qui ont été couronnées dans la catégorie Album rock de l’année. De son côté, le producteur électronique Priori a reçu le prix de l’Album électronique de l’année pour son excellent This but More, paru l’été dernier.
Côté musique adulte contemporaine, Maïa Davies a été honorée pour son travail, remportant le prix de l’Album adulte contemporain de l’année pour Lover’s Gothic, un bel accomplissement pour cette artiste bien connue du circuit indie local.
Les musiques traditionnelles et alternatives ont également été reconnues. Les Black Bear Singers, originaires de Manawan, ont été primés dans la catégorie Artiste ou groupe autochtone traditionnel. Le folk sensible et imagé de Kaia Kater lui a valu le prix de l’Album roots contemporain de l’année.
Enfin, l’iconique Elisapie a décroché le prix de l’Album adulte alternatif de l’année, son troisième Juno en carrière, tandis que l’artiste montréalaise d’origine malienne Djely Tapa a été honorée pour l’Album de musique globale de l’année, pour Dankoraba.
Dans le domaine du jazz, c’est le saxophoniste André Leroux qui a été récompensé pour le prix Album jazz solo de l’année, pour Montreal Jazz Series 1 (Échanges Synaptiques).