Ceci est la traduction adaptée d’un article de Nancy Dillon, originalement publié par Rolling Stone le 26 février 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Sean Combs’ Mom Sued for Fraud by Bad Boy Co-Founder Kirk Burrowes, avec la permission de son autrice. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.
Le cofondateur des disques Bad Boy, Kirk Burrowes, poursuit la mère de Sean «Diddy» Combs, Janice Combs, l’accusant d’avoir secrètement et illégalement assumé contrôle de sa part de 25% de la compagnie, après que Diddy ait contraint Burrowes à signer le contrat sous menace de violence.
Dans une nouvelle poursuite déposée mercredi à la cour fédérale de Manhattan, Burrowes affirme qu’il n’a que récemment découvert cette «dissimulation frauduleuse», qui se serait déroulée en 1996. Il avance aussi qu’une enquête lancée l’an dernier a révélé des «preuves irréfutables» qu’aux alentours de 1998, Janice a «secrètement reçu et illégalement assumé le contrôle de 25% des droits de propriété dans BBE» qui appartenaient à Burrowes.
Burrowes, qui était président de Bad Boy jusqu’à sa mise à porte dramatique, a auparavant poursuivi Combs et son avocat Kenneth Meiselas, pour lui avoir dérobé 25 millions de dollars. Il allègue qu’en mai 1996, Combs est entré dans son bureau en agitant un bat de baseball et l’a forcé à signer un contrat qui lui faisait abandonner tous ses droits de propriété. Son action en justice a finalement été rejetée pour cause de prescription.
La nouvelle poursuite déposée mercredi par l’avocat Tyrone Blackburn affirme que Burrowes a été «trahi sans vergogne» par Janice, lorsqu’elle et son fils ont conspiré pour consolider le pouvoir et l’exclure de la compagnie qu’il a aidé à mettre sur pied. Janice, identifiée dans la poursuite sous le nom de Janice Smalls, aurait jeté le blame entièrement sur son fils, et serait restée en contact avec Burrowes durant les années qui ont suivi, selon la poursuite.
«Smalls a maintenu avec soin une façade intègre, se faisant passer pour une observatrice innocente tandis qu’elle orchestrait la chute financière et professionnelle du plaignant», lit le document de 53 pages obtenu par Rolling Stone. «Par de fausses assurances et une tromperie calculée, la défenderesse Smalls a fait croire au plaignant qu'elle n'avait pas connaissance du transfert frauduleux, supprimant ainsi toute possibilité pour le plaignant de réclamer sa participation légitime dans [Bad Boy].»
Selon cette nouvelle poursuite, Janice aurait faussement rassuré Burrowes au fil des ans qu’elle aiderait à «rectifier le vol de son droit de propriété». Il dit que ce n’est jamais arrivé, et qu’il a plutôt été «mis sur une liste noire» et laissé «sans ressources». Il dit qu’aussi récemment qu’en 2021, Janice a fait appel à son aide et son expertise pour développer un documentaire sur l’histoire de Bad Boy. Burrowes dit avoir accepté de participer, mais que Janice a par la suite renégocié sa compensation.
Cette nouvelle action en justice inclut également des accusations d’enrichissement injuste et de pratiques commerciales déceptives. Il demande des dommages compensatoires à l’échelle de la valeur des 25% de droits de propriétés qui lui étaient dûs, ou que ses parts dans l’entreprise lui soient rendues. Il demande également un contrôle indépendant des finances de Bad Boy depuis son inception, ainsi qu’un dédommagement.