Ceci est la traduction adaptée d’un article de Larisha Paul, originalement publié par Rolling Stone le 27 février 2025. Nous republions l'article originalement intitulé George Harrison’s Unfinished Breakfast Toast From 1963 Sells to Beatles Fan at Auction, avec la permission de son autrice. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.
Depuis des décennies, les Beatles mettent aux enchères des fragments de leur histoire. L’an dernier, l’une des guitares de John Lennon s’est vendue pour près de 2,9 millions de dollars. Trois ans plus tôt, des setlists manuscrites rares de leurs débuts ont été mises en vente. En 2015, leur tout premier contrat d’enregistrement, signé en 1961, a trouvé preneur pour 75 000$. Mais le dernier objet des Beatles à passer sous le marteau n’est pas qu’un simple artefact historique — c’est un morceau de pain grillé.
Une toast inachevée du petit déjeuner de George Harrison, datant de 1963, a été vendue aux enchères à Joseph O’Donnell, qui l’a ajouté à sa collection d’objets liés aux Beatles et à la musique. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé, mais lorsque l’artefact a été vendu une première fois en 1991, il faisait partie d’un lot comprenant notamment une lettre d’amour de Lennon à son ex-femme Cynthia, le tout ayant rapporté 94 800 $ chez Christie’s à Londres.
À l’origine, ce toast appartenait à Harrison, qui l’avait laissé dans son assiette. Sue Houghton, alors âgée de 15 ans, a pu le récupérer et le conserver. Admiratrice des Beatles, elle visitait la maison familiale du musicien lorsqu’elle a discrètement glissé le morceau de pain dans sa poche avant de le coller dans son album-souvenir. «Morceau du déjeuner de George», a-t-elle noté, en datant l’événement du 8 février 1963. Ce jour marque la veille du dernier concert des Beatles au Cavern Club de Liverpool.
«C’est une histoire géniale, à la fois étrange et historique, que je continuerai de raconter à mes amis, aux collectionneurs et aux autres fans des Beatles», a déclaré O’Donnell dans un communiqué.
Harrison lui-même, toutefois, a nié avoir laissé la moindre miette de sa toast. «Je ne l’ai jamais authentifiée! C’est complètement absurde», confiait-il à Vox Magazine en 1992. «J’ai horreur de ça. Je mangeais toujours tout ma toast, je n’en laissais jamais. LCe qui est fou, ce sont ces gens qui vendent ce genre de trucs… et ceux qui les achètent! Ca fait très Monty Python: combien seraient-ils prêts à payer pour une goutte de sueur? Ou un fragment de cire d’oreille?»
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