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Osheaga jour 1: de la chaleur et un public comblé

Rolling Stone vous présente certaines des meilleures performances de cette 18e édition du festival!

Osheaga jour 1: de la chaleur et un public comblé
Photographe: Benoît Rousseau

C’est reparti pour la grand-messe des amateurs de musique! Le festival Osheaga est de retour sur le Parc Jean-Drapeau, et le premier jour a bien marqué le ton pour l’édition 2024. Sous une chaleur parfois accablante, des dizaines de milliers de festivaliers étaient réunis pour des performances électrisantes et variées dans leurs genres. De Skepta à Teddy Swims en passant par Overmono, Rolling Stone Québec vous présente quelques-uns des points forts de la première journée d’Osheaga.



Teezo Touchdown

Photographe: Benoît Rousseau

Sensation rap originaire du Texas, Teezo Touchdown a profité d’un public mince mais dédié sur la Scène Verte et d’un soleil intense. Connu pour des collaborations avec Travis Scott, Drake et Tyler, the Creator, il mêle habilement le rap et le rock, combinant paroles incisives et envolées lyriques inspirantes. Dans la même veine que ses collaborateurs, il a aussi eu l’esprit d’avoir une réelle production sur scène et un spectacle bien monté. Chose rare et à signaler pour le set d’un rappeur en festival!

Teddy Swims

Photographe: Tim Snow

S’il s’est d’abord fait connaître à travers des reprises de chansons connues qu’il mettait sur YouTube, Teddy Swims a prouvé vendredi sur la scène principale qu’il avait tout ce qu’il faut pour être la prochaine sensation du blue eyed-soul. Fort de ses années passées en tant que vocaliste pour des groupes de hardcore punk, Swims livre une performance émouvante et solide, empreinte de théâtralité et d’échanges avec le public.

Overmono

Photographe: Productions Novak

Après des années de carrière solo chacun de leur côté, les frères Ed et Tom Russell ont eu la bonne idée de travailler ensemble sous le nom Overmono. Mêlant live et DJ set, ils offrent toute l’excitation d’une big room rave avec l’audace expérimentale et de la bonne hard techno entêtante.

Skepta

Photographe: Benoît Rousseau

Le parrain du grime a rappelé hier à son public de ce côté-ci de l’Atlantique que sa carrière est riche de hits. Malgré une production relativement simple, le MC a enchaîné avec toute l’assurance du monde des titres de toutes ses époques, faisant autant plaisir aux fans du premier jour que ceux qui l’ont connu à travers des succès comme That’s Not Me ou It Ain’t Safe.

Noah Kahan

Photographe: Tim Snow

Que serait Osheaga sans une soirée de folk-pop sous les étoiles?

La foule brillait d’une constellation de téléphones sur la scène principale pour le retour tant attendu de Noah Kahan, après un Centre Bell à guichet fermé en avril dernier. Le jeune interprète originaire du Vermont a profité d’une foule conquise d’avance pour clôre cette première journée, et a livré d’entraînantes performances comme Stick Season et Dial Drunk.

Comme si ce n’était pas assez, il a ému tout le monde en confiant qu’il venait à Osheaga en tant que spectateur, plus jeune, et l’honneur que c’était pour lui d’y être une tête d’affiche. Pour terminer, il a gagné encore plus de points, en endossant un jersey de la PWHL Montréal.

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Ceci est la traduction adaptée d’un article de Michaelangelo Matos, originalement publié par Rolling Stone le 15 août 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Kaytranada’s ‘Ain’t No Damn Way’ Is an Airy Amble Through Dance Music History avec la permission de son auteur. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.

Kaytranada compose une musique pensée pour les systèmes de sonorisation des clubs, mais qui trouve aussi un écho chez ceux qui n’y mettent jamais les pieds. Né à Port-au-Prince et élevé à Montréal, il s’inscrit dans la lignée de maîtres du beat comme J Dilla, Madlib et Flying Lotus. La chaleur de ses productions se distingue toutefois: moins «analogique poussiéreux» que chez les deux premiers, moins maximaliste en 3D que chez FlyLo, elle évoque plutôt une patine numérique adoucie.

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C’est une tradition depuis maintenant dix ans. Chaque été, l’Orchestre Métropolitain (OM) et son chef, Yannick Nézet-Séguin, offrent un grand concert gratuit en plein air à Montréal. Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées au pied du mont Royal mercredi soir pour profiter d’une formidable soirée qui a fait résonner des œuvres de compositeurs éclectiques.

Les musiques choisies, allant de l’icône russe Igor Stravinsky à la remarquable oubliée française Augusta Holmès, en passant par le Québécois Hector Gratton et l’Allemand Félix Mendelssohn, ont ratissé large, faisant traverser une gamme d’émotions, entre orchestrations épiques et instrumentations tout en retenue. Un programme habilement conçu.

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Dans le cadre de cette tournée, Beck revisite ses chansons en compagnie de différents orchestres locaux. Après s’être produit mardi soir à New Haven, au Connecticut, avec le Westville Philharmonic et mercredi à Montréal avec l'OM, il montera sur scène vendredi et samedi dans la Ville Reine avec l’Orchestre symphonique de Toronto.

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«Que la folie commence!» a rugi un Ozzy Osbourne malicieux depuis son trône orné de chauves-souris et de crânes, devant un Villa Park plein à craquer, à Birmingham, en Angleterre. Le Prince des Ténèbres foulait enfin la scène après qu’un marathon de groupes de metal légendaires eut rendu hommage à sa vie et à son œuvre tout au long de la journée, dans le cadre du concert Back to the Beginning de Black Sabbath, le samedi 5 juillet.

Mais à Birmingham, l’été de Sabbath battait déjà son plein depuis plusieurs semaines. La fière ville natale du heavy metal avait déroulé le tapis pourpre pour le retour à la maison de ses fils les plus célèbres. Les pubs étaient décorés de ballons et de drapeaux violets, des murales s’affichaient partout où l’on posait les yeux, et les gens se promenaient en habits d’Ozzy, envahissant les rues avec leurs t-shirts élimés et leurs vestes en jean. Pour les fans de metal venus des quatre coins du monde, c’était l’équivalent d’une finale de Coupe du monde.

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L’émotion était palpable jeudi soir entre les murs flambants neufs ornés de boiseries et de fenêtres avec vues sur le fleuve du nouveau Théâtre de la Vielle Forge. Huit ans après avoir été emporté par les flammes, le cœur battant du Festival en chanson de Petite-Vallée a été inauguré avec la tenue d'un grand spectacle rassemblant dix artistes de talent, dont Michel Rivard, Klô Pelgag, Marie-Pierre Arthur et Patrice Michaud.

Après près de 45 minutes d’allocutions protocolaires rappelant à quel point la réouverture de ce «symbole, ce point d’ancrage», comme l’a décrit la mairesse de Petite-Vallée, Monika Tait, est événementielle, la musique a enfin pu commencer.

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