C’est reparti pour la grand-messe des amateurs de musique! Le festival Osheaga est de retour sur le Parc Jean-Drapeau, et le premier jour a bien marqué le ton pour l’édition 2024. Sous une chaleur parfois accablante, des dizaines de milliers de festivaliers étaient réunis pour des performances électrisantes et variées dans leurs genres. De Skepta à Teddy Swims en passant par Overmono, Rolling Stone Québec vous présente quelques-uns des points forts de la première journée d’Osheaga.
Teezo Touchdown
Photographe: Benoît Rousseau
Sensation rap originaire du Texas, Teezo Touchdown a profité d’un public mince mais dédié sur la Scène Verte et d’un soleil intense. Connu pour des collaborations avec Travis Scott, Drake et Tyler, the Creator, il mêle habilement le rap et le rock, combinant paroles incisives et envolées lyriques inspirantes. Dans la même veine que ses collaborateurs, il a aussi eu l’esprit d’avoir une réelle production sur scène et un spectacle bien monté. Chose rare et à signaler pour le set d’un rappeur en festival!
Teddy Swims
Photographe: Tim Snow
S’il s’est d’abord fait connaître à travers des reprises de chansons connues qu’il mettait sur YouTube, Teddy Swims a prouvé vendredi sur la scène principale qu’il avait tout ce qu’il faut pour être la prochaine sensation du blue eyed-soul. Fort de ses années passées en tant que vocaliste pour des groupes de hardcore punk, Swims livre une performance émouvante et solide, empreinte de théâtralité et d’échanges avec le public.
Overmono
Photographe: Productions Novak
Après des années de carrière solo chacun de leur côté, les frères Ed et Tom Russell ont eu la bonne idée de travailler ensemble sous le nom Overmono. Mêlant live et DJ set, ils offrent toute l’excitation d’une big room rave avec l’audace expérimentale et de la bonne hard techno entêtante.
Skepta
Photographe: Benoît Rousseau
Le parrain du grime a rappelé hier à son public de ce côté-ci de l’Atlantique que sa carrière est riche de hits. Malgré une production relativement simple, le MC a enchaîné avec toute l’assurance du monde des titres de toutes ses époques, faisant autant plaisir aux fans du premier jour que ceux qui l’ont connu à travers des succès comme That’s Not Me ou It Ain’t Safe.
Noah Kahan
Photographe: Tim Snow
Que serait Osheaga sans une soirée de folk-pop sous les étoiles?
La foule brillait d’une constellation de téléphones sur la scène principale pour le retour tant attendu de Noah Kahan, après un Centre Bell à guichet fermé en avril dernier. Le jeune interprète originaire du Vermont a profité d’une foule conquise d’avance pour clôre cette première journée, et a livré d’entraînantes performances comme Stick Season et Dial Drunk.
Comme si ce n’était pas assez, il a ému tout le monde en confiant qu’il venait à Osheaga en tant que spectateur, plus jeune, et l’honneur que c’était pour lui d’y être une tête d’affiche. Pour terminer, il a gagné encore plus de points, en endossant un jersey de la PWHL Montréal.