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Montréal se dote d'une nouvelle salle de concert avec la Toscadura

Ce nouveau lieu entre dans la constellation de la Casa del Popolo et de la Sala Rossa.

Montréal se dote d'une nouvelle salle de concert avec la Toscadura
Toscadura

En pleine tempête de fermetures de bars et salles de concert, la Toscadura promet de redynamiser l’offre musicale de la Main. Conçue par la même équipe derrière la Sala Rossa, la Casa del Popolo et la Sotterenea, cette salle d’environ 300 places se veut un espace accueillant pour les artistes émergents et les promoteurs indépendants. Derrière sa programmation, Chris Vargas, figure bien connue de la scène punk et électronique locale, entre autres pour son rôle dans le défunt groupe Pelada. Vargas affirme vouloir en faire un lieu inclusif, propice aux événements alternatifs, en entrevue avec Cult. En plus des concerts, la Toscadura souhaite diversifier son offre en accueillant des événements de toutes sortes.

Dans un contexte où plusieurs salles ont fermé leurs portes ces dernières années, ce nouveau lieu répond à un besoin criant d’avoir un espace de taille intermédiaire dans le centre de Montréal. Son modèle vise à garder les coûts abordables pour les promoteurs indépendants et les organisateurs d’événements. «On n’est pas là pour rendre les choses superbes, ou hyper chères», dit Sam Thiffault, bien connu des arrière-scènes un peu partout dans le monde et copropriétaire de la salle, aux côtés de Mauro Pezzente, membre de l’influent groupe de rock progressif Godspeed You! Black Emperor. «Juste un endroit simple, où tout est possible.»



C’est également l’immeuble qui abrite le Club Social Espagnol, ce qui signifie que les gens qui assistent aux concerts pourront aussi y commander de la nourriture. Il y a une vingtaine d’années, la salle que viennent de rénover l’équipe accueillait des groupes comme Protest the Hero, Silverstein, ou encore Against Me!, alors que le lieu était exploité sous le nom d’El Salon.

L’ouverture de cette salle s’inscrit dans une dynamique plus large de revitalisation de la scène musicale locale. Alors que de nombreux lieux emblématiques ont disparu, comme le Divan Orange et les Katacombes, de nouveaux projets comme celui-ci et le Blue Dog, fraîchement repris par Sergio Da Silva, devraient redonner un souffle à la musique live.

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Après une pause en solo de trois ans, Hayley Williams revient avec Mirtazapine, une nouvelle chanson dévoilée mardi soir sur les ondes de la station WNXP à Nashville. Comme son titre l’indique, ce morceau au tempo lent et à l’ambiance brumeuse porte le nom d’un antidépresseur couramment prescrit. Un choix qui annonce d’emblée la couleur d’un texte profondément intime, où la chanteuse de Paramore conjugue désespoir et réconfort sur fond de guitares criardes.

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Ozzy Osbourne, légende singulière du métal dont le groupe Black Sabbath a pratiquement inventé le heavy metal, et qui est par la suite devenu une figure de la téléréalité, est décédé mardi à l’âge de 76 ans.

La famille d’Osbourne a confirmé son décès dans un communiqué: «C’est avec une tristesse indescriptible que nous vous annonçons que notre bien-aimé Ozzy Osbourne est décédé ce matin. Il était entouré de sa famille et d’amour. Nous demandons à tous de respecter notre intimité en cette période difficile.»

Aucune cause exacte de décès n’a été donnée, bien qu’Osbourne ait souffert de nombreux problèmes de santé ces dernières années, notamment la maladie de Parkinson et des blessures subies lors d’une chute nocturne en 2019.

Le chanteur avait une présence scénique électrisante et imprévisible, ainsi qu’un sens de l’humour sec qui lui a valu l’affection de hordes de fans. Son énergie fébrile a contribué à transformer les hymnes qu’il chantait — Iron Man, Paranoid et Crazy Train — en incontournables des stades. Membre fondateur de Black Sabbath, il a contribué à établir les fondations du heavy metal, tout en restant humble quant à sa place dans l’histoire de la musique. Il connaissait ses limites, parlait ouvertement de ses dépendances, et cherchait toujours à s’améliorer. Il incarnait l’outsider pour qui tout le monde voulait prendre parti.

En tant que prophète de l’apocalypse chez Black Sabbath, Osbourne savait évoquer une véritable terreur dans ses cris perçants, ce qui amplifiait la puissance des lamentations lourdes du groupe. Lorsqu’il hurlait «What is this that stands before me, figure in black which points at me?» dans Black Sabbath, c’était une performance digne d’un film d’horreur. Il chantait Iron Man, récit d’un golem trahi en quête de vengeance, avec une fureur crédible. Et lorsqu’il hurlait «Dreams turn to nightmares, Heaven turns to Hell» dans Sabbath Bloody Sabbath, c’était avec une rage démoniaque que même Milton n’aurait su évoquer. Il donnait un sens à la lourdeur surnaturelle du groupe et l’ancrait dans le réel d’une façon qui a résonné chez des millions de personnes depuis des décennies.

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Parmi les milliers de nouveautés qui débarquent chaque semaine sur Spotify, une chanson passée presque inaperçue a fait sourciller les fans de country la semaine dernière. Together, une ballade country aux allures génériques, a brièvement été publiée sous le nom de Blaze Foley, icône texane décédée depuis 1989. Rien à voir avec le style brut et tendre du chanteur derrière Clay Pigeons.

Le hic? Cette chanson-là, ce n’était pas lui. Et ça, Craig McDonald le jure. Représentant du catalogue de Foley chez Lost Art Records, il assure n’avoir jamais autorisé l’ajout de ce morceau ni de sa pochette, une image visiblement générée par intelligence artificielle, montrant un pseudo-Blaze chantant au micro, sans aucune ressemblance avec l’original. «Je peux clairement vous dire que cette chanson n’est pas de Blaze, ce n’est même pas proche du style de Blaze, du tout. C’est un ‘schlock bot’ d’IA, si on peut dire ça comme ça», a-t-il lâché à 404 Media, le média qui a révélé la supercherie.

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