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Trois façons de célébrer en musique la Journée nationale des peuples autochtones

Miesha and The Spanks, Elisapie et Florent Vollant font partie des artistes à l’honneur ce 21 juin

Trois façons de célébrer en musique la Journée nationale des peuples autochtones

Florent Vollant, Miesha and The Spanks et Elisapie

Courtoisie

Alors que les manchettes concernant les communautés autochtones sont rarement positives, quelques événements musicaux permettront au public québécois de découvrir et de célébrer la richesse et le talent musical des artistes inuit et des Premières Nations de partout au pays dans le cadre de la Journée nationale des peuples autochtones, ce 21 juin. En voici trois.


Spectacles au square Cabot

Une série de concerts extérieurs gratuits aura lieu au square Cabot, au centre-ville de Montréal, ce samedi après-midi. Parmi les artistes qui seront de la partie, le duo de rock garage de Calgary Miesha and The Spanks, le groupe alternatif de Yellowknife Digawolf, la chanteuse folk Inuk Aasiva et l’auteur-compositeur-interprète Leonard Sumner, reconnu pour sa musique fusionnant le country et le hip-hop. L’occasion de faire de belles découvertes musicales!

L’événement, présenté par Pop Montréal, est gratuit et se déroulera de 15h à 19h. Il mettra aussi en vedette la troupe de danse Sinquah Family Hoop Dancers ainsi que le groupe de tambours mi’kmaq Sacred Wolf Singers. Un mini-marché d’artisanat et des activités pour toute la famille, dont un atelier de sculpture sur pierre à savon, seront offerts.

Le grand solstice

Pour sa cinquième édition, le spectacle télévisé Le grand solstice rassemblera une quinzaine d’artistes autochtones, dont Elisapie, Jeremy Dutcher, Elisabeth St-Gelais, Shauit, Mimi O’Bomsawin, Simik, Tia Wood, Anyma Ora’, Juurini et Adrian Sutherland. Des musiciens allochtones, dont Ingrid St-Pierre et Yves Lambert, participent aussi à ce grand rassemblement musical tourné dans la communauté W8banaki d’Odanak.

«Quelle fierté, cinq ans plus tard, de voir autant d’artistes autochtones. De nous voir briller et d’occuper l’espace avec nos propres couleurs. Cette journée, c’est pour qu’on puisse fêter tous ensemble», a déclaré la productrice et idéatrice de l’événement, Elisapie. Le grand solstice sera diffusé le 20 juin à 20h en primeur sur ICI Artv, puis le 21 juin à 20h à ICI Télé, Télé-Québec, APTN lumi, ICI Musique, ICI Tou.tv et Radio-Canada OHdio.

Le grand spectacle KWE!

À Québec, un spectacle rendant hommage au pionnier folk innu Florent Vollant sera présenté sur le terrain de l’Assemblée nationale ce samedi. L’événement, dirigé par son fils, Mathieu McKenzie, du groupe Maten, met en vedette de grandes pointures de la musique, dont Vincent Vallières, Zachary Richard, Dumas, Hauterive (duo formé de Mara Tremblay et Catherine Durand), Scott-Pien Picard, et Ivan Boivin-Flamand. Ces artistes revisiteront le riche répertoire de celui qui s’est d’abord fait connaître au sein du duo Kashtin dès 19h30.

Tout juste avant, le public aura droit à une performance de la musicienne wendat Geneviève Gros-Louis ainsi qu’à une version «puissante et inédite» de la chanson Un musicien parmi tant d’autres de Serge Fiori revisitée par des artistes des 11 nations autochtones du Québec.

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La dernière fois que le chanteur et producteur Ikky est monté sur scène à Montréal, c’était au bar Le Ritz PDB en février 2024 devant 250 personnes. Il se produira de nouveau dans la métropole québécoise ce samedi, cette fois devant plus de 10 000 spectateurs au Centre Bell, dans le cadre de la tournée It Was All a Dream en compagnie de la superstar Karan Aujla.

Ce qui a des allures de rêve, comme l'évoque le titre de leur tournée, est pourtant bien réel. Cumulant près 2 milliards d’écoutes en ligne à travers le monde, dont 11 millions d’auditeurs mensuels sur Spotify, Ikky surfe sur la vague de musique canado-pendjabie qui jouit d’un succès sans précédent au Canada et ailleurs dans le monde.

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Ozzy Osbourne, légende singulière du métal dont le groupe Black Sabbath a pratiquement inventé le heavy metal, et qui est par la suite devenu une figure de la téléréalité, est décédé mardi à l’âge de 76 ans.

La famille d’Osbourne a confirmé son décès dans un communiqué: «C’est avec une tristesse indescriptible que nous vous annonçons que notre bien-aimé Ozzy Osbourne est décédé ce matin. Il était entouré de sa famille et d’amour. Nous demandons à tous de respecter notre intimité en cette période difficile.»

Aucune cause exacte de décès n’a été donnée, bien qu’Osbourne ait souffert de nombreux problèmes de santé ces dernières années, notamment la maladie de Parkinson et des blessures subies lors d’une chute nocturne en 2019.

Le chanteur avait une présence scénique électrisante et imprévisible, ainsi qu’un sens de l’humour sec qui lui a valu l’affection de hordes de fans. Son énergie fébrile a contribué à transformer les hymnes qu’il chantait — Iron Man, Paranoid et Crazy Train — en incontournables des stades. Membre fondateur de Black Sabbath, il a contribué à établir les fondations du heavy metal, tout en restant humble quant à sa place dans l’histoire de la musique. Il connaissait ses limites, parlait ouvertement de ses dépendances, et cherchait toujours à s’améliorer. Il incarnait l’outsider pour qui tout le monde voulait prendre parti.

En tant que prophète de l’apocalypse chez Black Sabbath, Osbourne savait évoquer une véritable terreur dans ses cris perçants, ce qui amplifiait la puissance des lamentations lourdes du groupe. Lorsqu’il hurlait «What is this that stands before me, figure in black which points at me?» dans Black Sabbath, c’était une performance digne d’un film d’horreur. Il chantait Iron Man, récit d’un golem trahi en quête de vengeance, avec une fureur crédible. Et lorsqu’il hurlait «Dreams turn to nightmares, Heaven turns to Hell» dans Sabbath Bloody Sabbath, c’était avec une rage démoniaque que même Milton n’aurait su évoquer. Il donnait un sens à la lourdeur surnaturelle du groupe et l’ancrait dans le réel d’une façon qui a résonné chez des millions de personnes depuis des décennies.

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Parmi les milliers de nouveautés qui débarquent chaque semaine sur Spotify, une chanson passée presque inaperçue a fait sourciller les fans de country la semaine dernière. Together, une ballade country aux allures génériques, a brièvement été publiée sous le nom de Blaze Foley, icône texane décédée depuis 1989. Rien à voir avec le style brut et tendre du chanteur derrière Clay Pigeons.

Le hic? Cette chanson-là, ce n’était pas lui. Et ça, Craig McDonald le jure. Représentant du catalogue de Foley chez Lost Art Records, il assure n’avoir jamais autorisé l’ajout de ce morceau ni de sa pochette, une image visiblement générée par intelligence artificielle, montrant un pseudo-Blaze chantant au micro, sans aucune ressemblance avec l’original. «Je peux clairement vous dire que cette chanson n’est pas de Blaze, ce n’est même pas proche du style de Blaze, du tout. C’est un ‘schlock bot’ d’IA, si on peut dire ça comme ça», a-t-il lâché à 404 Media, le média qui a révélé la supercherie.

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