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Avec «Chromakopia», Tyler, the Creator nous montre un côté plus mature

À 33 ans, Tyler livre une œuvre sincère, explorant ses réflexions sur la vie, le temps, et ses premières rides.

Avec «Chromakopia», Tyler, the Creator nous montre un côté plus mature

Qui a dit que les sorties d’albums devaient absolument se faire le vendredi? Fidèle à son habitude de ne pas faire les choses comme les autres, Tyler, the Creator sort ce matin Chromakopia, un septième album studio en carrière. Comme avec ses succès précédents Igor et Call Me If You Get Lost, ce nouvel opus voit l’artiste multidisciplinaire inventer un nouvel univers, plus mature, mais toujours aussi éclectique.

Début octobre, on vous rapportait que Tyler préparait quelque chose, sans que l’on sache encore quoi, à l’époque. Des vidéos pour St. Chroma et Noid ont mis la table pour ce nouvel univers, et une performance d’envergure a eu lieu dimanche au Intuit Dome de Los Angeles. Fait à noter, Tyler a souhaité rendre l’événement le plus accessible possible, avec un prix de seulement 5$ le billet. En faisant l’annonce de cette séance d’écoute/performance, il a également révélé que l’album sortirait ce matin, lundi, à 6h du matin.


CHROMAKOPIA

Bien que les plateformes de streaming n’affichent pas les artistes invités, certains noms ont été révélés. Entre autres, on retrouve sur Sticky Lil Wayne, l’un des idoles de Tyler, ainsi que les très en vue rappeuses Glorilla et Sexyy Red, les trois artistes apportant une touche sudiste au morceau. On y reconnaît également des contributions de Childish Gambino, Schoolboy Q, Teezo Touchdown, ou encore Doechii. L’artiste canadien Daniel Caesar, collaborateur de longue date de Tyler, the Creator, cosigne les morceaux St. Chroma et Tomorrow, apportant une dimension mélodique et sophistiquée à l’ensemble. Certains fans spéculent également que l’on peut entendre la voix de Frank Ocean sur la chanson Judge Judy.

Comme le rapportent nos collègues chez Rolling Stone USRolling Stone US, Tyler a partagé quelques réflexions personnelles lors de l’événement de lancement de Chromakopia à Los Angeles. À propos de l’album, l’artiste dit avoir abordé des thèmes plus matures qu’à son habitude, s’inspirant notamment des conseils que sa mère lui avait donnés. «Maintenant que j’ai 33 ans, je commence à comprendre tout ce qu’elle me disait. Je ne suis plus le gars que j’étais à 20 ans. Les amis vieillissent, certains fondent des familles. Et moi, tout ce que j’ai, c’est une Ferrari neuve. Ça fait bizarre, surtout quand on remarque ses premiers cheveux gris. La vie est ce qu’elle est. Cet album, c’est simplement moi, en train de mettre sur papier les réflexions qui me viennent quand je suis seul.»

Si l’on en juge par l’ampleur de la production qu’il a mise de l’avant en présentant l’univers de Chromakopia hier, sa tournée mondiale devrait être un événement à ne pas manquer. Tyler, the Creator sera de passage à Montréal dans le cadre de Chromakopia: the World Tour avec en première partie Lil Yachty et Paris Texas, le 22 juillet 2025.

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Ozzy Osbourne, légende singulière du métal dont le groupe Black Sabbath a pratiquement inventé le heavy metal, et qui est par la suite devenu une figure de la téléréalité, est décédé mardi à l’âge de 76 ans.

La famille d’Osbourne a confirmé son décès dans un communiqué: «C’est avec une tristesse indescriptible que nous vous annonçons que notre bien-aimé Ozzy Osbourne est décédé ce matin. Il était entouré de sa famille et d’amour. Nous demandons à tous de respecter notre intimité en cette période difficile.»

Aucune cause exacte de décès n’a été donnée, bien qu’Osbourne ait souffert de nombreux problèmes de santé ces dernières années, notamment la maladie de Parkinson et des blessures subies lors d’une chute nocturne en 2019.

Le chanteur avait une présence scénique électrisante et imprévisible, ainsi qu’un sens de l’humour sec qui lui a valu l’affection de hordes de fans. Son énergie fébrile a contribué à transformer les hymnes qu’il chantait — Iron Man, Paranoid et Crazy Train — en incontournables des stades. Membre fondateur de Black Sabbath, il a contribué à établir les fondations du heavy metal, tout en restant humble quant à sa place dans l’histoire de la musique. Il connaissait ses limites, parlait ouvertement de ses dépendances, et cherchait toujours à s’améliorer. Il incarnait l’outsider pour qui tout le monde voulait prendre parti.

En tant que prophète de l’apocalypse chez Black Sabbath, Osbourne savait évoquer une véritable terreur dans ses cris perçants, ce qui amplifiait la puissance des lamentations lourdes du groupe. Lorsqu’il hurlait «What is this that stands before me, figure in black which points at me?» dans Black Sabbath, c’était une performance digne d’un film d’horreur. Il chantait Iron Man, récit d’un golem trahi en quête de vengeance, avec une fureur crédible. Et lorsqu’il hurlait «Dreams turn to nightmares, Heaven turns to Hell» dans Sabbath Bloody Sabbath, c’était avec une rage démoniaque que même Milton n’aurait su évoquer. Il donnait un sens à la lourdeur surnaturelle du groupe et l’ancrait dans le réel d’une façon qui a résonné chez des millions de personnes depuis des décennies.

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