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Au cœur d’une polémique sur le financement de la culture, Guillaume Jr. Abbatiello s’excuse

Dans une vidéo publiée mercredi, le copropriétaire de Pizza Salvatoré assure qu’il ne voulait pas dire «fuck la culture québécoise»

Au cœur d’une polémique sur le financement de la culture, Guillaume Jr. Abbatiello s’excuse

Guillaume Jr. Abbatiello

Capture d'écran

En pleine tourmente, l’entrepreneur Guillaume Jr. Abbatiello, copropriétaire de la chaîne Pizza Salvatoré, s’est excusé mercredi des propos controversés qu’il a tenus sur le financement de la culture québécoise plus tôt cette semaine.

«Si ça vous a blessé, je m’en excuse, a-t-il déclaré dans une vidéo partagée sur le compte Facebook de l’entreprise familiale. S’il y en a qui pensent que je disais "fuck la culture québécoise", c’est vraiment pas ça.»


Il précise sa pensée dans une publication écrite : «Je crois en la culture québécoise et je n’ai jamais dit le contraire. Je tiens à m’excuser personnellement auprès de mes frères et sœurs, de mes collègues, des 3500 membres de l’équipe et des gens du domaine artistique si mes propos ont pu déranger et relancer des débats.»

Samedi dernier, l’homme d’affaires a participé à l’émission Tout peut arriver, animée par Marie-Louise Arsenault sur ICI Première, où a eu lieu une discussion animée sur le financement de la culture, secteur qui traverse une importante crise.

S’il est peu intervenu durant le segment, Guillaume Jr. Abbatiello a tenu à partager son avis sur le sujet dans une vidéo devenue virale qui a été retirée depuis. Il reprochait aux artistes et acteurs du milieu culturel – qu’il a qualifié de «gang d’extraterrestres» – de «dilapider» l’argent public. «Nous, quand nos affaires ne marchent pas, on ne demande pas au gouvernement de nous donner de l’argent. On se demande pourquoi ça ne marche pas, pourquoi les clients ne viennent pas.»

Plusieurs personnalités publiques ont dénoncé sa prise de position dans les derniers jours, notamment Louis Morissette, Phil Roy et Kim Lévesque-Lizotte. Le ministre de la Culture, Mathieu Lacombe, s’est dit insulté par les propos de l’entrepreneur. Sa sœur, Elisabeth Abbatiello, a tenu mardi à s'en dissocier en rappelant que l'opinion de Guillaume Jr. Abbatiello ne reflétait pas celle de l’entreprise familiale, pour laquelle elle est vice-présidente aux communications.

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Ozzy Osbourne, légende singulière du métal dont le groupe Black Sabbath a pratiquement inventé le heavy metal, et qui est par la suite devenu une figure de la téléréalité, est décédé mardi à l’âge de 76 ans.

La famille d’Osbourne a confirmé son décès dans un communiqué: «C’est avec une tristesse indescriptible que nous vous annonçons que notre bien-aimé Ozzy Osbourne est décédé ce matin. Il était entouré de sa famille et d’amour. Nous demandons à tous de respecter notre intimité en cette période difficile.»

Aucune cause exacte de décès n’a été donnée, bien qu’Osbourne ait souffert de nombreux problèmes de santé ces dernières années, notamment la maladie de Parkinson et des blessures subies lors d’une chute nocturne en 2019.

Le chanteur avait une présence scénique électrisante et imprévisible, ainsi qu’un sens de l’humour sec qui lui a valu l’affection de hordes de fans. Son énergie fébrile a contribué à transformer les hymnes qu’il chantait — Iron Man, Paranoid et Crazy Train — en incontournables des stades. Membre fondateur de Black Sabbath, il a contribué à établir les fondations du heavy metal, tout en restant humble quant à sa place dans l’histoire de la musique. Il connaissait ses limites, parlait ouvertement de ses dépendances, et cherchait toujours à s’améliorer. Il incarnait l’outsider pour qui tout le monde voulait prendre parti.

En tant que prophète de l’apocalypse chez Black Sabbath, Osbourne savait évoquer une véritable terreur dans ses cris perçants, ce qui amplifiait la puissance des lamentations lourdes du groupe. Lorsqu’il hurlait «What is this that stands before me, figure in black which points at me?» dans Black Sabbath, c’était une performance digne d’un film d’horreur. Il chantait Iron Man, récit d’un golem trahi en quête de vengeance, avec une fureur crédible. Et lorsqu’il hurlait «Dreams turn to nightmares, Heaven turns to Hell» dans Sabbath Bloody Sabbath, c’était avec une rage démoniaque que même Milton n’aurait su évoquer. Il donnait un sens à la lourdeur surnaturelle du groupe et l’ancrait dans le réel d’une façon qui a résonné chez des millions de personnes depuis des décennies.

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