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Drake accuse Universal d'avoir glonfé les statistiques de Kendrick Lamar

La compagnie de disques a répondu que «aucun montant de faussetés légales absurdes dans cette proaction peut masquer le fait que les fans choisissent ce qu’ils veulent écouter.»

Drake accuse Universal d'avoir glonfé les statistiques de Kendrick Lamar
Carmen Mandato/Getty Images; Stefanie Keenan/Getty Images

Ceci est la traduction adaptée d’un article de Tomas Mier, originalement publié par Rolling Stone le 26 novembre 2024. Nous republions l'article originalement intitulé Drake Claims Universal Music ‘Artificially Inflated’ Kendrick Lamar’s ‘Not Like Us’ avec la permission de son auteur. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.

Drake accuse Universal Music Group (UMG) d’avoir conspiré pour artificiellement gonfler les données d’écoute de Not Like Us, la diss track de Kendrick Lamar à son endroit.


Dans des documents déposés lundi, la compagnie de Drake, Frozen Moments, a accusé UMG d’une «combine» impliquant des bots et des pots-de-vin pour propulser la chanson alors que les deux artistes se querellaient, selon des documents obtenus par Rolling Stone. La déposition n’est pas encore une poursuite, mais d’une «divulgation préalable» pour information. Notons que Drake est également signé chez UMG, à travers Republic Records.

«UMG ne s’est pas appuyé sur la chance, ou même vers des pratiques commerciales ordinaires», les avocats de Drake ont-ils écrit dans la proaction déposée lundi, accusant UMG de publicité mensongère, de pratiques commerciales trompeuses et de violation de la loi RICO. «Elle a plutôt lancé une campagne pour manipuler et saturer les services de streaming et les ondes.»

Les documents allèguent que UMG aurait «conspiré avec et payé des parties-tierces non-identifiées» pour «artificiellement gonfler» l’ampleur et l’étendue de Not Like Us. Le rapport cite des affirmations d’un «lanceur d’alerte» sur un podcast qu’il aurait été payé pour booster la chanson une fois qu’elle serait sortie.

Malgré les accusations contre Spotify, Drake a 10 millions d’auditeurs mensuels de plus que Kendrick sur la plateforme, même après la sortie de GNX. Lamar est le 23e artiste le plus écouté sur la plateforme, 10 places derrière le rappeur canadien, qui est 13e.

«Le lanceur d’alerte a décrit Spotify comme étant la plateforme la plus facile à ‘robotiser’, puisqu’au contraire des autres plateformes, elle a certaines mesures de sécurités ‘lorsqu’il est question de protéger les bots’», selon le rapport. «Le lanceur d’alerte a également révélé que le 6 mai 2024, une personne affiliée à Interscope lui a envoyé 2 500$ à travers une plateforme de paiement numérique.»

La déposition allègue aussi que UMG a payé Apple pour que Siri «détourne volontairement les utilisateurs» vers la chanson de Kendrick, citant un article de Vibe qui affirmait que le diss contre Drake jouait si l’on demandait à Siri de jouer Certified Lover Boy.

Les avocats de Drake avancent également que l’étiquette de disques de Lamar aurait payé des influenceurs pour «endosser et promouvoir» la chanson «sans déclarer le contenu payé». Ailleurs, ils disent, sans nommer de sources, que des employés d’UMG «perçus comme ayant loyauté envers Drake» ont été virés de la compagnie.

Un porte-parole chez Spotify n’a pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires de Rolling Stone. Un porte-parole chez UMG a nié les allégations de Drake.

«De suggérer qu’UMG ferait quoi que ce soit qui minerait un de ses artistes est offusquant et faux», a dit le porte-parole. «Nous usons des plus hautes pratiques éthiques dans notre marketing et nos campagnes promotionnelles. Aucun montant de faussetés légales absurdes dans cette proaction peut masquer le fait que les fans choisissent ce qu’ils veulent écouter.»

La déposition survient quelques jours après que Lamar ait sorti GNX, qui faisait suite à Not Like Us, vendredi dernier. Il a également sorti un vidéo pour Squabble Up.

Ce même vendredi, UMG a également répondu à une poursuite pour fraude de la part de Fred Durst, alléguant que les plaintes du chanteur de Limp Bizkit étaient «fondées sur des faussetés». La compagnie a demandé que le cas soit rejeté. «L'entièreté du narratif du plaignant, qui est que UMG a tenté de dissimuler des droits de royauté, est une fiction» a affirmé la compagnie vendredi dernier.

Durst avait à l’origine avancé que la compagnie de disques avait «conçu et mis en place des logiciels et de systèmes délibérément conçus pour dissimuler les royautés et garder les profits pour elle-même.»

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Ozzy Osbourne, légende singulière du métal dont le groupe Black Sabbath a pratiquement inventé le heavy metal, et qui est par la suite devenu une figure de la téléréalité, est décédé mardi à l’âge de 76 ans.

La famille d’Osbourne a confirmé son décès dans un communiqué: «C’est avec une tristesse indescriptible que nous vous annonçons que notre bien-aimé Ozzy Osbourne est décédé ce matin. Il était entouré de sa famille et d’amour. Nous demandons à tous de respecter notre intimité en cette période difficile.»

Aucune cause exacte de décès n’a été donnée, bien qu’Osbourne ait souffert de nombreux problèmes de santé ces dernières années, notamment la maladie de Parkinson et des blessures subies lors d’une chute nocturne en 2019.

Le chanteur avait une présence scénique électrisante et imprévisible, ainsi qu’un sens de l’humour sec qui lui a valu l’affection de hordes de fans. Son énergie fébrile a contribué à transformer les hymnes qu’il chantait — Iron Man, Paranoid et Crazy Train — en incontournables des stades. Membre fondateur de Black Sabbath, il a contribué à établir les fondations du heavy metal, tout en restant humble quant à sa place dans l’histoire de la musique. Il connaissait ses limites, parlait ouvertement de ses dépendances, et cherchait toujours à s’améliorer. Il incarnait l’outsider pour qui tout le monde voulait prendre parti.

En tant que prophète de l’apocalypse chez Black Sabbath, Osbourne savait évoquer une véritable terreur dans ses cris perçants, ce qui amplifiait la puissance des lamentations lourdes du groupe. Lorsqu’il hurlait «What is this that stands before me, figure in black which points at me?» dans Black Sabbath, c’était une performance digne d’un film d’horreur. Il chantait Iron Man, récit d’un golem trahi en quête de vengeance, avec une fureur crédible. Et lorsqu’il hurlait «Dreams turn to nightmares, Heaven turns to Hell» dans Sabbath Bloody Sabbath, c’était avec une rage démoniaque que même Milton n’aurait su évoquer. Il donnait un sens à la lourdeur surnaturelle du groupe et l’ancrait dans le réel d’une façon qui a résonné chez des millions de personnes depuis des décennies.

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Le hic? Cette chanson-là, ce n’était pas lui. Et ça, Craig McDonald le jure. Représentant du catalogue de Foley chez Lost Art Records, il assure n’avoir jamais autorisé l’ajout de ce morceau ni de sa pochette, une image visiblement générée par intelligence artificielle, montrant un pseudo-Blaze chantant au micro, sans aucune ressemblance avec l’original. «Je peux clairement vous dire que cette chanson n’est pas de Blaze, ce n’est même pas proche du style de Blaze, du tout. C’est un ‘schlock bot’ d’IA, si on peut dire ça comme ça», a-t-il lâché à 404 Media, le média qui a révélé la supercherie.

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