Ceci est la traduction adaptée d’un article de Charisma Madarang, originalement publié par Rolling Stone le 15 janvier 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Drake Drops UMG, Spotify Legal Action Over ‘Not Like Us’ avec la permission de son autrice. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.
Drake a retiré sa pétition légale contre Universal Music Group (UMG) et Spotify, après avoir accusé les compagnies de collusion. Il les accusait notamment de s'être entendues pour réduire les tarifs des licences de streaming de Not Like Us de Kendrick Lamar en échange d'une plus grande audibilité.
Dans un document déposé mardi à New York et obtenu par Rolling Stone, la société de Drake, Frozen Moments, a volontairement retiré ses requêtes préliminaires contre UMG et Spotify. Ces requêtes comprenaient une «ordonnance de justification visant à obtenir la divulgation préalable et la conservation de certains documents et communications» de la part d’UMG, ainsi qu’une «divulgation préalable de certains documents et communications» de la part de Spotify.
Les représentants de Drake, UMG et Spotify n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires, concernant la déposition du rappeur.
Les avocats de Drake avaient déposé deux requêtes juridiques en novembre, exprimant leur intention d’enquêter sur une possible collaboration entre UMG, Spotify et iHeartRadio pour augmenter artificiellement la popularité d’une diss track de Lamar visant Drake. Les requêtes alléguaient également, sur la base d’«informations et croyances», que des bots et d’autres formes de pratiques douteuses, comme des pots-de-vin, avaient été utilisés pour gonfler les écoutes de la chanson. Elles affirmaient aussi que Universal était complice de «diffamation» en soutenant une chanson accusant Drake d’être un «pédophile certifié».
«Spotify n’a aucun intérêt économique à ce que les utilisateurs écoutent Not Like Us plutôt que les chansons de Drake», avait déclaré un porte-parole du service de streaming après ces accusations. Spotify a déposé un document d’opposition à la requête de Drake, affirmant qu’elle «devait être rejetée».
«Sous couvert de l’affirmation farfelue selon laquelle cela donnerait lieu à une plainte civile sous la loi RICO, le requérant dans cette procédure cherche à invoquer le recours extraordinaire de la divulgation préalable», indiquait le mémoire d’opposition. «Sur cette base, le requérant demande la divulgation préalable de documents suffisants pour montrer l’existence d’un tel accord et les bénéfices financiers supposément reçus. Comme indiqué dans l’affirmation jointe, le fondement de toute la demande de divulgation du requérant auprès de Spotify est faux: il n’existe aucun tel accord.»