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Chris Brown demande 500 millions à Warner Bros. pour fausse accusation de viol

Un documentaire se penche sur les démêlés juridiques de l'artiste.

Chris Brown demande 500 millions à Warner Bros. pour fausse accusation de viol
Joseph Okpako/WireImage

Ceci est la traduction adaptée d’un article de Charisma Madarang, originalement publié par Rolling Stone le 22 janvier 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Chris Brown Files $500 Million Suit Against Warner Bros. Over Sexual Assault Allegations in Doc avec la permission de son autrice. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.

Chris Brown poursuit Warner Bros Discovery pour 500 millions de dollars, accusant la compagnie et ses producteurs d’avoir fait des allégations diffamatoires contre lui dans Chris Brown: A History of Violence.


Sorti en octobre 2024, le documentaire retraçait la longue histoire des déboires juridiques et des accusations contre Brown, dont le témoignage anonyme d’une femme qui avait auparavant poursuivi Brown, l’accusant de l’avoir droguée et violée lors d’une fête sur un yacht organisé par le magnat déchu Sean «Diddy» Combs, en 2020.

La poursuite, déposée à la Cour supérieure de Los Angeles et obtenue par Rolling Stone, Warner Bros. Discovery et la compagnie de production Ample Entertainment sont accusés d’avoir «promu et publié de fausses informations dans leur quête pour plus de likes, de clics, de téléchargements et de dollars, au détriment» de Brown, malgré «qu’ils savaient que c’était un tas de mensonges et de déception, qui viole les principes journalistiques de base.»

«En termes simples, c’est un cas où le média a valorisé ses propres profits plutôt que la vérité», indique la poursuite, déposée mardi. «Ils l’ont fait après avoir reçu des preuves que leurs informations étaient fausses, et que la plaignante anonyme avait été discréditée à maintes reprises, s’étant elle-même révélée comme étant violente et abusive avec ses partenaires intimes», allègue la plainte. «M Brown n’a jamais été reconnu coupable de quelque crime de nature sexuel que ce soit… mais ce documentaire rapporte de toutes les façons imaginables qu’il est un violeur et abuseur sexuel en série.»

La plaignante anonyme est aussi accusée dans la poursuite, qui affirme qu’elle a déposé une «poursuite civile frivole» contre Brown en 2022 et que ses allégations d’agression sexuelle et de violence «avaient été déterminées comme étant entièrement fabriquées, menant à la démission de ses avocats et une annulation complète du cas.» La plainte accuse la femme d’avoir «complètement fait fi des faits dans sa quête de célébrité et fortune».

L’équipe juridique de Brown allègue aussi que la plaignante a une longue «histoire de violence et de comportements erratiques, qui auraient dû alerter n’importe quel journaliste responsable» et inclut une image d’une ordonnance d'interdiction alléguée de la dame contre un ancien compagnon en 2021, «après qu’elle l’ait violenté et menacé avec un couteau, en plus de s’être adonné à du harcèlement en ligne.» Ses avocats accusent Warner Bros. et ses producteurs d’avoir ignoré cet incident, et affirment qu’ils ont «plutôt tenter de la faire paraître comme une source fiable pour donner du poids à leur narratif sensationnalisé, plutôt que comme l’agresseure dans une relation romantique.»

«Il s’agit dans ce dossier de protéger la vérité» a déclaré l’avocat de Brown, Levi McCathern, dans un communiqué. «Malgré qu’ils aient eu des preuves que leurs déclarations étaient fausses, les producteurs de ce documentaire ont intentionnellement promu de fausses informations diffamatoires, abandonnant leurs obligations éthiques en tant que journalistes.»

Des représentants pour Warner Bros. et Ample n’ont pas immédiatement répondu à nos demandes d’entrevue.

L’été dernier, Brown a été nommé dans une autre poursuite autour d’une déclaration que lui et son entourage auraient violentés quatre membres du public d’un concert à Fort Worth, au Texas, un guarde de sécurité de la salle de concert affirmant avoir été blessé alors qu’il tentait de mettre fin à la bagarre.

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Ozzy Osbourne, légende singulière du métal dont le groupe Black Sabbath a pratiquement inventé le heavy metal, et qui est par la suite devenu une figure de la téléréalité, est décédé mardi à l’âge de 76 ans.

La famille d’Osbourne a confirmé son décès dans un communiqué: «C’est avec une tristesse indescriptible que nous vous annonçons que notre bien-aimé Ozzy Osbourne est décédé ce matin. Il était entouré de sa famille et d’amour. Nous demandons à tous de respecter notre intimité en cette période difficile.»

Aucune cause exacte de décès n’a été donnée, bien qu’Osbourne ait souffert de nombreux problèmes de santé ces dernières années, notamment la maladie de Parkinson et des blessures subies lors d’une chute nocturne en 2019.

Le chanteur avait une présence scénique électrisante et imprévisible, ainsi qu’un sens de l’humour sec qui lui a valu l’affection de hordes de fans. Son énergie fébrile a contribué à transformer les hymnes qu’il chantait — Iron Man, Paranoid et Crazy Train — en incontournables des stades. Membre fondateur de Black Sabbath, il a contribué à établir les fondations du heavy metal, tout en restant humble quant à sa place dans l’histoire de la musique. Il connaissait ses limites, parlait ouvertement de ses dépendances, et cherchait toujours à s’améliorer. Il incarnait l’outsider pour qui tout le monde voulait prendre parti.

En tant que prophète de l’apocalypse chez Black Sabbath, Osbourne savait évoquer une véritable terreur dans ses cris perçants, ce qui amplifiait la puissance des lamentations lourdes du groupe. Lorsqu’il hurlait «What is this that stands before me, figure in black which points at me?» dans Black Sabbath, c’était une performance digne d’un film d’horreur. Il chantait Iron Man, récit d’un golem trahi en quête de vengeance, avec une fureur crédible. Et lorsqu’il hurlait «Dreams turn to nightmares, Heaven turns to Hell» dans Sabbath Bloody Sabbath, c’était avec une rage démoniaque que même Milton n’aurait su évoquer. Il donnait un sens à la lourdeur surnaturelle du groupe et l’ancrait dans le réel d’une façon qui a résonné chez des millions de personnes depuis des décennies.

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