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Justin Bieber est de retour avec «Swag», un nouvel album

Cet album-surprise est le premier en quatre ans, pour le chanteur ontarien.

Justin Bieber est de retour avec «Swag», un nouvel album
Renell Medrano

Ceci est la traduction adaptée d’un article de Larisha Paul, originalement publié par Rolling Stone le 11 juillet 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Justin Bieber Returns With New Album ‘Swag’ avec la permission de son autrice. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.

Justin Bieber est de retour. Quelques heures à peine après avoir laissé planer le mystère autour de son retour, le chanteur a lancé Swag, son premier album complet en quatre ans. Comme s’il cherchait à rattraper le temps perdu, Bieber a rempli le disque de 21 nouvelles chansons, dont des collaborations avec Gunna, Sexyy Red et Cash Cobain.


Beaucoup de choses ont changé pour l’artiste de 31 ans depuis la parution de son dernier album studio, Justice, en 2021. En 2022, il avait interrompu sa tournée mondiale de 131 dates après seulement 49 spectacles, citant des raisons de santé. «Après être descendu de scène, l’épuisement m’a envahi et j’ai compris que je devais prioriser ma santé. Je vais faire une pause pour l’instant. Je vais m’en sortir, mais j’ai besoin de repos pour aller mieux», avait-il déclaré à l’époque.

 

Depuis, Bieber est devenu père pour la première fois, accueillant en août 2024 un garçon prénommé Jack Blues Bieber avec son épouse Hailey Bieber. Ce bouleversement personnel est palpable sur Swag, notamment dans la pièce «Dadz Love», qui figure sur la seconde moitié de l’album.

À l’approche de la sortie, Bieber a partagé sur les réseaux sociaux des images de panneaux publicitaires déployés un peu partout dans le monde pour annoncer l’album. Sur l’un d’eux, il regarde l’objectif tandis qu’Hailey apparaît en arrière-plan, tenant leur bébé en couche. D’autres photos le montrent en train de jouer avec son enfant ou posant avec sa conjointe, qui a elle aussi publié des photos de ces affiches en noir et blanc où l’on peut lire «Swag» et le voir rasé de près.

Dans les semaines précédant la sortie, Bieber s’est montré très actif sur Instagram, publiant des messages personnels sur sa relation tendue avec les paparazzis, ses conflits intérieurs liés à la célébrité et ses difficultés interpersonnelles. Dans une publication récente, il répondait à ceux qui lui conseillent de «guérir»: «Vous ne pensez pas que si je pouvais me réparer, je l’aurais déjà fait? Je sais que je suis brisé. Je sais que j’ai des problèmes de colère.»

Il ajoutait: «Toute ma vie, j’ai essayé de devenir la personne que les autres voulaient que je sois. Mais plus j’essaie de changer, plus je suis fatigué et en colère. Jésus est la seule personne qui me donne envie de tourner mon attention vers les autres. Parce qu’honnêtement, je suis épuisé de penser à moi. Vous l’êtes pas, vous?»

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Ozzy Osbourne, légende singulière du métal dont le groupe Black Sabbath a pratiquement inventé le heavy metal, et qui est par la suite devenu une figure de la téléréalité, est décédé mardi à l’âge de 76 ans.

La famille d’Osbourne a confirmé son décès dans un communiqué: «C’est avec une tristesse indescriptible que nous vous annonçons que notre bien-aimé Ozzy Osbourne est décédé ce matin. Il était entouré de sa famille et d’amour. Nous demandons à tous de respecter notre intimité en cette période difficile.»

Aucune cause exacte de décès n’a été donnée, bien qu’Osbourne ait souffert de nombreux problèmes de santé ces dernières années, notamment la maladie de Parkinson et des blessures subies lors d’une chute nocturne en 2019.

Le chanteur avait une présence scénique électrisante et imprévisible, ainsi qu’un sens de l’humour sec qui lui a valu l’affection de hordes de fans. Son énergie fébrile a contribué à transformer les hymnes qu’il chantait — Iron Man, Paranoid et Crazy Train — en incontournables des stades. Membre fondateur de Black Sabbath, il a contribué à établir les fondations du heavy metal, tout en restant humble quant à sa place dans l’histoire de la musique. Il connaissait ses limites, parlait ouvertement de ses dépendances, et cherchait toujours à s’améliorer. Il incarnait l’outsider pour qui tout le monde voulait prendre parti.

En tant que prophète de l’apocalypse chez Black Sabbath, Osbourne savait évoquer une véritable terreur dans ses cris perçants, ce qui amplifiait la puissance des lamentations lourdes du groupe. Lorsqu’il hurlait «What is this that stands before me, figure in black which points at me?» dans Black Sabbath, c’était une performance digne d’un film d’horreur. Il chantait Iron Man, récit d’un golem trahi en quête de vengeance, avec une fureur crédible. Et lorsqu’il hurlait «Dreams turn to nightmares, Heaven turns to Hell» dans Sabbath Bloody Sabbath, c’était avec une rage démoniaque que même Milton n’aurait su évoquer. Il donnait un sens à la lourdeur surnaturelle du groupe et l’ancrait dans le réel d’une façon qui a résonné chez des millions de personnes depuis des décennies.

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