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Osheaga jour 3: Une dernière journée haute en couleur

Des performances inoubliables de Clay and Friends à SZA, en passant par Amyl and the Sniffers et Justice, ont marqué la clôture de cette édition.

Osheaga jour 3: Une dernière journée haute en couleur
Photo: Tim Snow

Et une autre année réussie pour Osheaga!

C’est sous des températures plus clémentes et des pluies occasionnelles qu’une centaine de milliers de festivalières et festivaliers se sont réunis au Parc Jean-Drapeau pour clôre cette célébration musicale. Comme pour s’assurer de garder le public en haleine jusqu’à la prochaine édition, les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands. Au programme, du punk et du funk, de la French Touch explosive et de la R&B alternative.


Clay and Friends

La musica popular de Verdun a traversé le pont de la Concorde au plus grand plaisir du public, arrivé tôt pour cette consécration pour le groupe local. Malgré de nombreuses performances au fil des ans, Clay and Friends avaient dimanche droit à la scène principale et n’ont pas déçu! Leur style très unique qui combine sons tropicaux, une bonne dose de funk et de créativité colle parfaitement à cette ambiance de festival.

Amyl and the Sniffers

Photo: Benoît Rousseau

Bien que la pluie ait entraîné le délai de certains spectacles, elle n’a certainement pas dissuadé les fans de punk d’aller se défouler dans le pit! Le groupe australien Amyl and the Sniffers, fier porte-étendard du mouvement punk riot grrrl, a offert un spectacle électrisant et intense. N’ayant pas sorti d’album depuis 2021, le groupe a régalé ses fans de chansons classiques de son répertoire comme Hertz, mais aussi d’extraits plus récents comme Facts. Un joli set bien efficace, sous un magnifique soleil couchant.

Cadence Weapon

Photo: Julio Alejandro

Du côté de la scène SiriusXM, le rappeur albertain Cadence Weapon était comme de retour à la maison. Montréalais d’adoption et proche collaborateur d’artistes locaux comme Jacques Greene et Martyn Bootyspoon, le vétéran du rap canadien a livré un concert intime et intense. Avec toute la verve d’un chanteur de punk, le récipiendaire du Polaris du meilleur album de 2021 s’est clairement fait des nouveaux fans, grâce à son judicieux rap d’auteur aux beats expérimentaux et décalés.

Tyla

Photo: Benoît Rousseau

Avant même que l’on ait le temps de comprendre ce qui arrivait, le parterre de la Vallée était soudainement plein à craquer, alors qu’un énorme tigre gonflable trônait sur la scène. Après des cris stridents et des milliers de téléphones qui s’envolent à bout de bras en même temps, la nouvelle sensation sud-africaine Tyla a fait irruption sur scène. Production scénique bien travaillée, un excellent travail des danseurs et une présence charismatique et énergétique ont fait de ce spectacle une révélation, prouvant que la jeune artiste de 22 ans, déjà récipiendaire d’un Grammy, a tout pour devenir le visage de l’afropop pour les années à venir.

Justice

Photo: Benoît Rousseau

Les ravers nostalgiques des années turbine et manteau de cuir étaient servis dimanche soir. Sous l’une des plus impressionnantes productions de lumières que l’on ait vu du week-end, le duo électro français Justice en a mis plein la vue et les oreilles. Cette nouvelle configuration live pour le groupe offre aux amateurs des classiques de leur catalogue, comme D.A.N.C.E ou encore We Are Your Friends, mais aussi des sorties plus récentes de son dernier album, Hyperdrama.

SZA


De l’autre côté du parc, SZA a régalé un public conquis d’avance avec sa R&B alternative doucereuse, ses hymnes aux cœurs brisés et son rap aux touches hédonistes. Accompagnée de danseuses, de divers musiciens et même à un moment d’une sorte de robot auquel elle tranche la gorge, la jeune artiste du Missouri a livré une solide performance, renvoyant le public chez eux avec une performance collective émouvante de 20 Something

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Kaytranada compose une musique pensée pour les systèmes de sonorisation des clubs, mais qui trouve aussi un écho chez ceux qui n’y mettent jamais les pieds. Né à Port-au-Prince et élevé à Montréal, il s’inscrit dans la lignée de maîtres du beat comme J Dilla, Madlib et Flying Lotus. La chaleur de ses productions se distingue toutefois: moins «analogique poussiéreux» que chez les deux premiers, moins maximaliste en 3D que chez FlyLo, elle évoque plutôt une patine numérique adoucie.

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C’est une tradition depuis maintenant dix ans. Chaque été, l’Orchestre Métropolitain (OM) et son chef, Yannick Nézet-Séguin, offrent un grand concert gratuit en plein air à Montréal. Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées au pied du mont Royal mercredi soir pour profiter d’une formidable soirée qui a fait résonner des œuvres de compositeurs éclectiques.

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Dans le cadre de cette tournée, Beck revisite ses chansons en compagnie de différents orchestres locaux. Après s’être produit mardi soir à New Haven, au Connecticut, avec le Westville Philharmonic et mercredi à Montréal avec l'OM, il montera sur scène vendredi et samedi dans la Ville Reine avec l’Orchestre symphonique de Toronto.

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«Que la folie commence!» a rugi un Ozzy Osbourne malicieux depuis son trône orné de chauves-souris et de crânes, devant un Villa Park plein à craquer, à Birmingham, en Angleterre. Le Prince des Ténèbres foulait enfin la scène après qu’un marathon de groupes de metal légendaires eut rendu hommage à sa vie et à son œuvre tout au long de la journée, dans le cadre du concert Back to the Beginning de Black Sabbath, le samedi 5 juillet.

Mais à Birmingham, l’été de Sabbath battait déjà son plein depuis plusieurs semaines. La fière ville natale du heavy metal avait déroulé le tapis pourpre pour le retour à la maison de ses fils les plus célèbres. Les pubs étaient décorés de ballons et de drapeaux violets, des murales s’affichaient partout où l’on posait les yeux, et les gens se promenaient en habits d’Ozzy, envahissant les rues avec leurs t-shirts élimés et leurs vestes en jean. Pour les fans de metal venus des quatre coins du monde, c’était l’équivalent d’une finale de Coupe du monde.

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Après près de 45 minutes d’allocutions protocolaires rappelant à quel point la réouverture de ce «symbole, ce point d’ancrage», comme l’a décrit la mairesse de Petite-Vallée, Monika Tait, est événementielle, la musique a enfin pu commencer.

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