Ceci est la traduction adaptée d’un article de Larisha Paul, originalement publié par Rolling Stone le 29 juillet 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Jonas Brothers Explain Why Band Break Up ‘Needed to Happen’: ‘We Were Having Such a Difficult Time’ avec la permission de son autrice. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.
À quelques semaines du coup d’envoi de leur tournée Greetings from Your Hometown, les Jonas Brothers s’apprêtent à célébrer leurs 20 ans de carrière avec une série de concerts d’envergure. Depuis leur retour en 2019 avec Happiness Begins, après six ans de séparation due à des divergences créatives (traduction libre: Nick voulait faire carrière en solo), le groupe ne s’est pratiquement jamais arrêté. Aujourd’hui, les trois frères prennent un certain recul sur cette période de tension, autant sur le plan artistique que familial.
«Avec du recul, je vois clairement que j’aurais pu exprimer ce que j’avais à dire de façon plus bienveillante», admet Nick dans un épisode à venir de Last Meals de Mythical Kitchen, cité par Billboard. «Souvent, c’est la manière de dire les choses qui compte plus que leur contenu. On savait tous, je crois, que le système dans lequel on fonctionnait avait atteint sa limite. Je n’avais juste pas encore les outils pour l’exprimer avec maturité et respect.»
Joe, qui avait lancé son projet DNCE en 2015, se souvient quant à lui de l’ambiance tendue qui régnait au sein du groupe en 2013, à l’époque où les Jonas Brothers préparaient la sortie de leur cinquième album. À deux jours du début de leur tournée, ils avaient brusquement tout annulé, annonçant leur séparation trois semaines plus tard. Une décision difficile mais nécessaire, selon lui: «On n’arrivait plus à être honnêtes les uns envers les autres à ce moment-là. Avec du recul, je dirais que c’était inévitable. Aujourd’hui, on sait mieux se parler. On n’a plus peur d’avoir des conversations difficiles.»
Kevin reconnaît que les échanges entre eux ne sont pas toujours parfaitement transparents, mais que le lien fraternel reprend le dessus quand c’est essentiel: «Quand il y a une vraie urgence, on se regroupe toujours. On est des frères avant tout. Je sais que c’est cliché, mais c’est sincère. En cas de besoin, je pourrais compter sur eux sans hésitation.»