Ceci est la traduction adaptée d’un article de Daniel Kreps, originalement publié par Rolling Stone le 12 octobre 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Two Men Arrested in Stabbing Death of Lostprophets Singer Ian Watkins avec la permission de son auteur. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.
Deux hommes ont été arrêtés pour meurtre à la suite du décès d’Ian Watkins, chanteur du groupe Lostprophets et pédophile condamné, poignardé à mort en prison samedi.
Selon la BBC, deux hommes âgés de 25 et 43 ans ont été arrêtés en lien avec sa mort, et une enquête pour meurtre est en cours. L’identité des suspects n’a pas été divulguée et la police n’a pas fait d’autres commentaires pour le moment.
Watkins, âgé de 48 ans, a été tué samedi à la prison de HMP Wakefield, dans le West Yorkshire, en Angleterre, où il purgeait une peine de 29 ans après avoir plaidé coupable à 13 chefs d’accusation, dont tentative de viol sur le bébé d'une de ses fans, ainsi que la production de pornographie juvénile.
Le chanteur avait déjà été agressé dans le même établissement en août 2023 par trois autres détenus, une attaque qui lui avait causé des blessures au cou nécessitant des soins hospitaliers. HMP Wakefield est considérée comme l’une des prisons les plus redoutées du pays et surnommée la «Monster Mansion», car elle abrite des tueurs en série, meurtriers et pédophiles.
Comme le rappelle la BBC, la mort violente de Watkins survient quelques semaines après la publication d’un rapport de l’inspection des prisons britanniques indiquant que les attaques à HMP Wakefield avaient «fortement augmenté». «De nombreux prisonniers nous ont dit qu’ils se sentaient en danger, particulièrement les hommes plus âgés condamnés pour infractions sexuelles, qui doivent désormais cohabiter avec un nombre croissant de détenus plus jeunes», peut-on y lire.
En 2019, Watkins avait écopé de dix mois supplémentaires après la découverte d’un téléphone portable en sa possession. Il avait soutenu qu’il avait été contraint par d’autres détenus de le garder, sans toutefois révéler leur identité par crainte de représailles, affirmant être enfermé avec «des meurtriers, des tueurs de masse, des violeurs, des pédophiles, des tueurs en série – les pires parmi les pires».