On vous rapportait en septembre que le groupe de rap irlandais Kneecap était contraint d'annuler ses concerts au Canada, après que le Secrétaire à la prévention du crime Vince Gasparo avait publié une vidéo affirmant que le groupe était interdit d'entrée au pays. Cela est survenu alors que le groupe se retrouvait dans l'eau chaude pour son support indéfectible à la cause palestinienne. À l'époque, le rappeur Mo Chara, Liam Óg Ó hAnnaidh de son vrai nom, était accusé de terrorisme par un tribunal londonien, pour avoir supposément brandi un drapeau du Hezbollah sur scène. L'artiste a depuis été acquitté.
Le message de Gasparo affirmait que les trois membres du groupe, également formé par James John O Dochartaigh et Naoise O Caireallain, étaient interdits d'entrée au Canada. Toutefois, la CBC a pu aujourd'hui confirmer que seul Mo Chara était formellement interdit d'entrée par Immigration, Réfugiées et Citoyenneté Canada (IRCC).
Après que la CBC en ait fait la demande et que les membres du groupe ait accepté que le statut de leur demande de visa soit partagé, l'IRCC a pu confirmer que le groupe avait reçu une autorisation de voyage électronique en mars 2024, valide jusqu'en 2029. Le groupe devait se produire à Toronto et Vancouver en octobre dernier.
Toutefois, l'autorisation d'Ó hAnnaidh aurait été annulée en août, dû à une «inadmissibilité pour avoir omis de soumettre des informations complètes et véridiques sur son application». Le communiqué de l'IRCC néglige de mentionner si cette «inadmissibilité» était en lien avec le procès auquel faisait face l'artiste.
L'application des deux autres membres du groupe serait encore «en cours de révision», mais ils auraient été informés de ne pas entrer en sol canadien jusqu'à ce qu'ils aient reçu une mise à jour de l'IRCC.
Le groupe avait été contraint d'annuler sa tournée nord-américaine, Mo Chara devant se présenter devant le tribunal pour régler son dossier de terrorisme, qui a été rejeté. Le groupe sort la semaine prochaine une nouvelle chanson, No Comment, qui devrait traiter de cette affaire judiciaire. La pochette du single est signée par l'énigmatique artiste Banksy.
















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