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Les 10 pires pochettes d’albums de tous les temps

Du rock au rap en passant par le country et d’autres genres, voici une sélection de pochettes qui vous hanteront à tout jamais.

Les 10 pires pochettes d’albums de tous les temps
Montage:Alex Filipas

Cet article est la traduction d'un texte publié dans Rolling Stone le 19 juillet 2024 originalement intitulé The 50 Worst Album Covers of All Time. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.

Orgueil mal placé, mauvais goût, excès de substances… De nombreuses raisons peuvent mener à la création d’horribles pochettes d’album. La sélection qui suit, préparée par nos collègues du Rolling Stone aux États-Unis, comprend 10 des pires d’entre elles.


Bienvenue au royaume du design monstrueux, là où des images tout simplement horrifiques hanteront votre rétine pour toujours. Bien que ces pochettes soient tout sauf visuellement satisfaisantes, bon nombre d’entre elles sont entrées dans la légende. Nous sommes donc ici pour célébrer l’étrangeté de ces choix esthétiques et non pas pour nous moquer des artistes qui les ont créés. (Ceci étant dit, nous allons tout de même en rire).

Nos critères de sélection, au-delà de la laideur : nous avons parcouru le catalogue d’artistes majeurs aidés par de designers graphiques qualifiés qui auraient eux-mêmes su mieux faire. Nos règles? Pas plus d’un album par artiste. Et pas de pitié si l’album est bon sur le plan musical (ce qui arrive bien plus souvent qu’on le croit).

Oui, ces pochettes sont réelles. En les regardant, gardez en tête que pour chacune d’entre elles, de nombreuses personnes grassement payées les ont approuvées.

10) Cappadonna – Black Tarrzann (2021)

Apparemment, Black Tarrzann porte un joli pull doublé de polaire et une montre en or, il a une affinité avec les ours, les aigles, les cerfs et les lions et il et est la victime de l'une des pires atrocités de Photoshop du 21e siècle. Cappadonna, rappeur issu du Wu-Tang Clan, n’a pas bien pris les critiques au sujet de cette pochette, donc nous dirons simplement qu’elle nous rappelle la scène de dispute dans The Other Guys, quand Mark Wahlberg dit à Will Ferrell : «Si j’étais un lion et que tu étais un thon, je nagerais jusqu’au milieu de l’océan et je te boufferai tout rond! Et après, je m’occuperais de ta copine.»

9) Dolly Parton – Bubbling Over (1973)

9) Dolly Parton – Bubbling Over (1973)

Photographiée à Nashville près du Country Music Hall of Fame pour la pochette de son 12e album solo, Dolly Parton apparaît dans le décor tout en se manifestant de façon troublante comme une vision dans une fontaine. Ceux et celles qui ont acheté l’album doivent désormais décider si la lumière se reflète de manière inhabituelle à Nashville, si Dolly Parton est une sorte de sorcière marine ou plutôt si cette représentation de la fontaine est une métaphore de la façon dont l’industrie de la musique aspire l’âme des artistes pour les transformer en mousse évanescente.

8) Three Dog Night – Hard Labor (1974)

Drôle de métaphore visuelle pour représenter l’effort que Three Dog Night a mis dans l’enregistrement de ce disque, qui contient le succès The Show Must Go On. On y voit un poulet mutant géant dans une salle d’accouchement, entouré d’une équipe d’obstétriciens. Sa progéniture, tenue au forceps, est un 33 tours. La réaction du public à sa sortie fut forte et immédiatement négative : la maison de disques a tout de suite couvert le bas de la pochette avec une sorte de pansement de manière à ce que personne n’imagine qu’un poulet mutant géant puisse donner naissance à autre chose que des poussins mutants.

7) Kanye West – The Life of Pablo (2016)

Kanye y croit-il vraiment? Voilà la sempiternelle question. Dans le cas qui nous occupe, croit-il sincèrement qu’il s’agit d’une pochette d’album attrayante, tente-t-il de pousser l’horreur esthétique si loin qu’elle en devient une œuvre d’art ou est-il trop distrait par les écureuils dans sa tête pour s’en préoccuper? La réponse n’a pas d’importance! Tout comme pour les propos antisémites de Ye, pas besoin de perdre son temps pour savoir s’il était «ironique», on peut simplement dire que peu importe ses intentions, cet album est frappé du sceau du mauvais goût et passer à autre chose.

6) Aretha Franklin – Hey Now Hey (The Other Side of the Sky) (1973)

Vous souvenez-vous de Cecilia Giménez, la dame âgée espagnole qui s’est attelée à restaurer le portrait de Jésus Christ du 19e siècle dans le Santuario de la Misericordia dans la ville de Borja – en dépit de son manque d’expérience ou de qualification dans ce domaine –, et qui en a fait un tel gâchis qu’elle a fait les grands titres internationaux en 2012? Oui, c’est la même ambiance ici, hormis le fait que personne ne fait la file pour prendre un selfie devant cet album d’Aretha.

5) Ted Nugent – Love Grenade (2007)

Cette pochette a été invalidée par sa maison de disque juste avant sa sortie officielle. La misogynie de Ted Nugent était déjà bien connue à l’époque, donc on ne peut que se demander quel élément graphique allait trop loin pour un responsable marketing inconnu. S’agit-il de la mannequin nue ligotée comme une dinde? Ou du fait qu’elle se soit servie sur une assiette accompagnée d’énormes légumes? Ou peut-être est-ce la grenade dans sa bouche?

4) Crosby, Stills & Nash – Live It Up (1990)

Titres d’album refusés : 1) Tout l'argent que j'ai gagné l'année dernière a-t-il été flambé pour des saucisses sur la lune? 2) Si tu crois au chien sur la lune 3) La saucisse sur le bâton cassé est une référence à Neil Young 4) Comment allons-nous cuire ces saucisses sans oxygène? 5) Il n’y a pas de saucisses sur la lune, en fait tout est fait en saucisse.

3) Creed – Weathered (2001)

Si vous voulez une preuve que le népotisme est un fléau dans le milieu artistique, vous n’avez qu’à considérer cette pochette d’album, qui est l’œuvre de Daniel Tremonti, frère du guitariste Mark Tremonti. Nous serions agacés par la pseudo-compétence du montage Photoshop des visages du groupe sculptés numériquement dans un arbre numérique, sauf qu'aucun arbre réel ne mérite d'avoir Creed de gravé sur son tronc.

2) Roger Daltrey – Ride a Rock Horse (1975)

La seule raison valide d’enregistrer un album solo quand vous êtes le chanteur d’un groupe de rock à la renommée internationale comme The Who et que votre succès est à son paroxysme est pour y exprimer une facette de votre personnalité qui est effacée de votre projet principal. En l’occurence, parce que vous êtes un centaure. Point bonus pour Daltrey, qui non seulement lève le poing dans les airs au bonheur de vivre enfin son rêve, mais qui réalise en plus une flexion arrière impossible tout en faisant aller son sabot.

1) Limp Bizkit – Presents Chocolate St★rfish and the Hot Dog Flavored Water (2000)

Cinq types qui ressemblent à Gollum sur un lit de viande infusée aux nitrates? Bien sûr, ça représente tout à fait Limp Bizkit. Suivant le succès de l’album Significant Other, le groupe de nu metal est allé encore plus loin dans l’exploration de son côté répulsif. «Chocolate Starfish» est une forme d’argot signifiant «trou de cul» un surnom que le chanteur Fred Durst s’est fièrement donné, à défaut d’avoir une réelle vision artistique. Cette pochette, réalisée par le guitariste du groupe, Wes Borland, est à la fois quétaine et vulgaire, mais elle a le mérite de faire office de message d’avertissement : ici, l’habit fait le moine.

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