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LaF revient à l'essentiel avec «Soin Entreprise Vol.2»

Le groupe montréalais explore l'amitié avec un nouvel oeil, sur ce nouvel EP.

LaF revient à l'essentiel avec «Soin Entreprise Vol.2»
Alex Acy

Après le succès de CHROME, la bande de producteurs, chanteurs et rappeurs LaF reviennent à la charge avec Soin Entreprise Vol.2, qui parait aujourd’hui chez 7ième Ciel. Toujours fidèles à leur essence tout en explorant de nouvelles avenues, les six complices livrent un projet qui marie habilement rap, jazz, pop et sonorités électro.

Pour ce deuxième volume de Soin Entreprise, dont le premier était sorti à l’automne 2020, le groupe a choisi de ne pas déroger de son processus créatif habituel. «Comme les autres projets, on l’a fait dans des chalets, principalement. Après la tournée de CHROME, on a voulu faire de la musique, et on s’est dit que l’idée principale viendrait en enregistrant», explique Mantisse, qui s’occupe des raps et des chants aux côtés de Jamaz et Bkay. «On a une amitié qui est très dictée par le fait de faire de la musique. On s’est connu comme ça, on passe la majorité de notre temps ensemble à faire de la musique. Donc les chalets, c’est devenu une manière vraiment efficace d’amener notre gear d’être dans un espace neutre pour créer.»


Avec cet EP, le groupe pousse encore plus loin son exploration musicale, s'entourant de collaborateurs clés comme le guitariste Blazino et le saxophoniste Arnaud Castonguay. À la réalisation, Bnjmn.lloyd orchestre le tout avec une précision qui témoigne d'une maturité acquise au fil des années.

«Une des contraintes qu’on s’est donné, c’était d’inviter nos musiciens live à s’impliquer dans le studio», dit Mantisse. «Les musiciens sont donc plus dans les prod’, au lieu qu’on les ajoute sur les arrangements live. Ça amène un côté plus organique.»

Ce nouvel EP est en effet moins expansif et introspectif que CHROME, revenant à un rap plus épuré et ensoleillé, avec des chansons comme W et Big Bang et leur touches boombap, tirant sur le piu-piu.

«On avait envie de retourner à kicker des bars, à se faire plaisir avec un truc moins casse-tête. C’est devenu évident assez vite qu’on voulait faire un EP, et que les chansons qui sortaient de nos expérimentations étaient assez fun, assez rap», poursuit Mantisse. «On trouvait cool l’idée de poursuivre le concept de Soin Entreprise, de mettre une esthétique là-dessus qui fait que maintenant, c’est un peu comme la pause entre nos albums, le moment un peu plus smooth. Des chansons parfois plus digestes, aussi, dans leur consensualité. Comme June, qui peut rappeler Tangerine, ou des chansons plus dance-pop.»

- YouTubewww.youtube.com

Sur Soin Entreprise Vol.2, le groupe revient aussi à ses thèmes de prédilection, comme l’amitié, les doutes, et les raps autoréférentiels. Toutefois, la naïveté de jeune adulte que mettait de l’avant LaF à ses débuts, il y a près d’une décennie, a laissé sa place à une certaine maturité; les doutes et l’incertitude persiste, évidemment, mais sont ici vus à travers les yeux d’une bande d’amis qui voient la trentaine approcher. Mantisse abonde dans le même sens. «C’est un peu une redéfinition de ‘nous’, de notre amitié. Cet EP-là touche à plein de thématiques. L’amour dans un sens positif, ou plus tristes, des raps très ‘we the best’. Tout ça, c'est la symbiose d’une période de changements pour une gang d'amis qui ont de nouvelles responsabilités, de nouveaux objectifs, des liens différents avec la vie qui change.»

Le lancement officiel du EP aura lieu le 22 février à Québec, au Pantoum, avant une tournée qui les mènera aux quatre coins de la province, avec notamment des arrêts à Montréal les 13 et 20 mars.

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Billy Corgan et son nouveau groupe, les Machines of God, sont en pleine tournée A Return to Zero, durant laquelle ils interprètent des chansons des Smashing Pumpkins tirées de Mellon Collie and the Infinite Sadness, Machina/The Machines of God et Aghori Mhori Mei. Vendredi, ils étaient de passage à Montréal, où l’ancienne membre de tournée des Pumpkins, Melissa Auf der Maur, les a rejoint sur scène.

Au Théâtre Beanfield, dans sa ville natale, Auf der Maur a rejoint le groupe pendant le rappel, déclenchant les acclamations du public. Elle en a profité pour raconter sa première conversation avec Corgan. «Billy, est-ce que tu te souviens des premiers mots qu’on s’est échangés, le 23 juillet 1991?» lui a-t-elle demandé après avoir introduit l’anecdote en français. «Je suis allée sur le côté de la scène après que vous ayez joué I Am One. Tu rangeais ton équipement, tu te souviens de ce que je t’ai dit?» Il a plaisanté en répondant : «Je t’aime, ne me quitte jamais?» Elle a ri avant de répliquer : «Presque. J’ai dit : “Au nom de Montréal, je m’excuse pour la bouteille de bière cassée qui a été lancée sur toi. Je m’appelle Melissa, je viens de Montréal, et je te suivrai jusqu’à la fin des temps.”»

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Comme son titre (peu original) l’indique, le spectacle D’eux, 30 ans déjà : Célébrons Céline! rend hommage aux chansons intemporelles de D’eux, cet album culte de Céline Dion paru en 1995. S’étant écoulé à près de 10 millions d’exemplaires, il demeure à ce jour l’album francophone le plus vendu au monde. Et pour cause : il s’agit d’un diamant dans le vaste répertoire de l’icône de Charlemagne. D’eux, c’est la rencontre au sommet entre le talent exceptionnel d’auteur-compositeur de Jean-Jacques Goldman et celui inégalé d’interprète de Céline Dion. Un mariage artistique béni des dieux qui crée encore aujourd’hui des étincelles.

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