Ceci est la traduction adaptée d’un article de Cheyenne Roundtree publié par Rolling Stone le 21 février 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Sean Combs’ Lawyer Abruptly Quits Sex Trafficking Case avec la permission de son autrice. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.
L'un des avocats de la défense de Sean «Diddy» Combs a brusquement demandé à se retirer de l'affaire pénale impliquant le dirigeant de Bad Boy Music, écrivant que «sous aucune circonstance, je ne peux continuer à servir efficacement en tant qu'avocat de Sean Combs, conformément aux normes de l'ABA pour la justice pénale».Anthony Ricco a déposé sa requête vendredi matin, déclarant qu'il demandait «respectueusement mais à regret» au juge Arun Subramanian de l'autoriser à se retirer du dossier. La motion de deux pages, obtenue par Rolling Stone, ne donne pas plus de détails sur les raisons de cette demande.
Combs avait engagé Ricco en septembre dernier, peu après l'arrestation du magnat de 55 ans, inculpé pour trafic sexuel, complot de racket et transport en vue de la prostitution. Combs a plaidé non coupable aux accusations, qui pourraient lui valoir une peine de 15 ans à la prison à vie s'il est reconnu coupable. Son procès est prévu pour mai.
Lors des audiences, Ricco était souvent assis aux côtés de Combs, les deux hommes étant vus en train de rire et de discuter. En s'adressant au juge Subramanian, Ricco soulignait également que des membres de la famille de Combs avaient voyagé à travers le pays pour assister aux audiences. (L’équipe de Combs a refusé de commenter l'affaire. Rolling Stone a contacté Ricco pour obtenir une déclaration supplémentaire.)
Malgré le départ de Ricco, il estime que l'affaire pénale pourra toujours suivre son cours normalement, puisque les avocats Marc Agnifilo et Teny Geragos restent les principaux conseils de la défense.
Bien que la raison de son retrait ne soit pas claire, son nom avait récemment été omis d’une requête visant à faire annuler l’accusation de prostitution contre Combs. Ce dernier a affirmé que les procureurs du district sud de New York l’avaient «pris pour cible parce qu'il est un homme noir puissant» et a soutenu qu’«aucun Blanc n’a jamais été visé par des poursuites similaires».
Originaire de Harlem, Ricco s’est forgé une solide réputation en prenant en charge 45 affaires fédérales impliquant la peine de mort, représentant plus d’une douzaine de clients à New York avant que l’État ne déclare cette pratique inconstitutionnelle en 2004. Bien qu’il n’ait jamais travaillé avec Combs auparavant, il avait déjà défendu l’ancien artiste de Bad Boy, G. Dep, qui avait avoué une fusillade vieille de deux décennies après avoir appris que la victime était décédée.
Kevin Mazur/WireImage for Live Nation
