Deux mois après son décès, l’enquête sur la chute fatale qu’a faite Liam Payne de sa chambre d’hôtel à Buenos Aires continue de révéler de nouveaux détails. Selon de nouveaux documents obtenus par Rolling Stone, le juge chargé de l'affaire examine les charges retenues contre deux employés de l’hôtel, dont le réceptionniste principal qui a appelé les urgences. Le juge a ordonné que tous les suspects de l’affaire soient interrogés dans le cadre de l’enquête.
Selon un nouveau rapport déposé lundi, le juge liste le gérant de l’hôtel CasaSur Palermo ainsi que le réceptionniste qui a appelé le 911 en tant qu’«imputados», où «personnes impliquées» dans l’affaire. Le document demande à ce que les deux partis soient avisés de leurs accusations, bien qu’il ne spécifie pas de quoi ils sont accusés.
«Puisqu’il y a raison probable de suspecter qu’ils ont participé dans les événements de l’enquête, nous demandons à ce que les personnes suivantes donnent un témoignage aux policiers», lit le document avant de lister toutes les personnes impliquées.
Deux individus accusés d’avoir fourni à Payne de la drogue seront interrogés le 17 décembre prochain, à 10h et 11h du matin, respectivement. L’ami de Payne, accusé d’abandon de personne suivi de mort, sera questionné le 18 décembre à 10h. Les deux employés passeront en cour le 19 décembre. Les suspects pourraient refuser de répondre à travers leurs avocats. Selon le système de justice de Buenos Aires, après les interrogatoires, le juge doit déterminer si les accusés doivent être poursuivis ou retirés de l'affaire, ou si aucune preuve ne justifie l'une ou l'autre décision.
Au matin du mardi 10 décembre, le réceptionniste travaille toujours à l’hôtel CasaSur. Il a fait deux appels au 911 à l’entour du moment où Payne a perdu la vie, le 16 octobre. Dans un appel, il a mentionné qu’un client de l’hôtel avait consommé «trop de drogues et d’alcool» et était «en train de saccager la chambre au complet». Dans un deuxième appel, il a prévenu que la vie du client «pourrait être en danger».
À un moment dans le deuxième appel, le réceptionniste demande «Envoyez-vous aussi la police, ou non?». Après que la répartitrice réponde que la police accompagnera aussi le SAME, le service d’urgence médicale argentin, il répond «non, non, juste le SAME. Juste le SAME.»
Payne a succombé de nombreux traumatismes, des hémorragies internes et externes ainsi qu’une blessure crânienne du fait de sa chute du troisième étage de l’hôtel CasaSur, dans le quartier cossu de Palermo Hollywood, à Buenos Aires, le 16 octobre dernier. Trois personnes, soit un ami de Payne, un employé de l’hôtel et un dealer présumé, font présentement l'objet d'une enquête en relation avec son décès.
Ce nouveau développement survient quelques jours après qu’un avocat pour l’ami de Payne accuse le procureur de «sérieuses irrégularités» dans le document obtenu par Rolling Stone, qui affirme que le procureur n’avait pas réussi à vérifier les images d’une caméra près du site où Payne avait atterri. Le document note aussi que le procureur avait rencontré le gérant du restaurant de l’hôtel, qui avait accès à cette caméra, en privé. «Étant donné tout ce qui est démontré, il est clair qu’il n'y a pas eu, du moins à ce jour, de sérieuse enquête de fond», lit le document.
Plusieurs semaines après sa mort, les autorités ont révélé avoir trouvé dans son système de l’alcool, de la cocaïne et des antidépresseurs sous prescription, selon un rapport de toxicologie.
Payne a été enterré il y a deux semaines, après un service funéraire privé où ses acolytes de One Direction, sa copine Kate Cassidy ainsi que ses parents étaient réunis. Plus tôt cette semaine, Cassidy a publié sur TikTok une vidéo de 90 du couple avec la caption «Je t’aime».
















Kanye West rencontre un rabbin, s'excuse pour ses commentaires antisémites
Kanye West a rencontré un rabbin et présenté ses excuses pour ses propos antisémites.
Le rappeur, qui se fait désormais appeler Ye, a rencontré ce mardi un rabbin new-yorkais de renom, Yoshiyahu Yosef Pinto, afin d’aborder les diatribes antisémites qu’il a tenues sur les réseaux sociaux au cours des dernières années. Le rabbin est un proche allié du premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu. Il n'est pas clair qui a mis Pinto et Ye en contact.
Dans une vidéo de la rencontre diffusée en ligne, on voit l’artiste tenir la main du rabbin et s’excuser, attribuant ses déclarations passées à son trouble bipolaire. «Je me sens vraiment béni de pouvoir m’asseoir ici avec vous aujourd’hui et simplement prendre mes responsabilités. Je faisais face à divers problèmes liés à mon trouble bipolaire, ce qui amplifiait mes idées jusqu’à un point où j’oubliais la protection des gens autour de moi, ou la mienne», a dit le rappeur.
«Je voulais donc venir ici et assumer mes actes», ajoute-t-il. «Parfois, les gens ne comprennent pas bien ce qu’est le trouble bipolaire, ses causes ou la façon dont on agit lorsqu’on vit avec cette maladie.»
Le rabbin, par l’entremise d’un traducteur, a ensuite qualifié West de «très bon homme» avant de le prendre dans ses bras. Dans une publication sur Instagram, Pinto a déclaré: «Une personne n’est pas définie par ses erreurs, mais par la manière dont elle choisit de les corriger. C’est là la véritable force de l’être humain: la capacité de revenir sur ses pas, d’apprendre et de bâtir des ponts d’amour et de paix.»
Pinto ajoute également qu’il espère que cette conversation «serve d’exemple au monde quant au pouvoir de la foi et de la réconciliation».
Kanye West a essentiellement ruiné sa réputation dans les dernières années, en partie à cause de ses diatribes antisémites publiées sur X, une plateforme qui n'est pas particulièrement reconnue pour la modération de commentaires haineux, mais qui a dû sévir et fermer le compte de West. De plus, ses commentaires haineux lui ont valu de perdre son gigantesque contrat avec Adidas, et le rappeur est maintenant impliqué dans plusieurs poursuites intentées par d'anciens employés et collaborateurs.
Ces controverses n'ont pas aidé à l'aboutissement de Bully, le prochain album annoncé par West, maintes fois délayé.