Ceci est la traduction adaptée d’un article de Larisha Paul, originalement publié par Rolling Stone le 14 avril 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Katy Perry Can Now Say That She’s Been to Space avec la permission de son autrice. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.
Katy Perry est revenue de l’espace. Ce matin, la musicienne a embarqué à bord du vaisseau New Shepard de l’entreprise de tourisme spatial Blue Origin, fondée par Jeff Bezos, pour participer au tout premier vol spatial entièrement féminin depuis 1963, année où la cosmonaute Valentina Terechkova devenait la première femme à aller dans l’espace. À sa sortie de la capsule, Perry a levé une marguerite vers le ciel avant de s’agenouiller pour embrasser le sol.
«Je me sens profondément connectée à l’amour. Tellement connectée à l’amour. Je pense que cette expérience m’a révélé à quel point on peut porter de l’amour en soi, à quel point on peut en donner, et combien on est aimé, jusqu’au jour où l’on décolle», a-t-elle déclaré. Elle a ajouté que cette expérience avait été la plus marquante de sa vie, juste après la naissance de sa fille. «C’est pour ça que c’était difficile de partir, parce que tout mon amour est là. Et je dois lâcher prise, faire confiance à l’univers pour me protéger, moi et ma famille, ma fille», a-t-elle confié.
New Shepard a décollé de la base «Launch Site One», située dans l’ouest du Texas, durant une fenêtre de lancement qui s’ouvrait à 8h30 (heure locale). Katy Perry était accompagnée de plusieurs autres passagères, dont la journaliste Gayle King, l’activiste Amanda Nguyen, la productrice de cinéma Kerianne Flynn et la chroniqueuse de divertissement Lauren Sánchez (fiancée de Jeff Bezos). Aisha Bowe, ancienne ingénieure aérospatiale de la NASA, faisait également partie du voyage, qui marque le 31ᵉ vol global de Blue Origin, et le 11ᵉ vol suborbital habité.
Le vol a duré environ onze minutes. Durant la retransmission en direct de l’événement, seul le son provenant de l’intérieur de la capsule était diffusé. À plusieurs moments, notamment pendant le décollage et l’atterrissage, on a pu entendre les cris des passagères. Elles ont pu se détacher de leurs sièges pendant environ quatre minutes pour flotter en apesanteur, avant de devoir se rattacher pour le retour.
Durant le vol, Perry a chanté What a Wonderful World au lieu de l’un de ses propres titres. «J’ai déjà interprété cette chanson dans le passé, et évidemment, mon subconscient est toujours aux commandes, parce que je n’avais aucune idée que je choisirais un jour d’en fredonner un extrait dans l’espace», a-t-elle expliqué. «Mais ce n’est pas à propos de moi, ni de mes chansons. C’est une énergie collective. C’est nous. C’est faire de la place pour les femmes de demain, occuper l’espace, y appartenir. Et c’est aussi à propos de ce monde merveilleux qu’on voit juste là, et qu’il faut apprendre à chérir. Tout ça, c’est pour le bien de la Terre.»
Le vaisseau a franchi la ligne de Kármán, à environ 330 000 pieds (100 km) d’altitude, une frontière que la Fédération aéronautique internationale considère comme le début de l’espace. Toutefois, la vitesse n’était pas suffisante pour rester en orbite : New Shepard a simplement traversé la limite assez longtemps pour que le vol soit reconnu comme un aller-retour spatial.
Le lancement a attiré un petit groupe de célébrités, dont Oprah, Kris Jenner et Khloé Kardashian, venues assister à l’événement.
Perry dit avoir ressenti quelque chose de surnaturel bien avant le décollage. Le dimanche 13 avril, elle a partagé une vidéo où elle évoquait le fait de réaliser un rêve qu’elle nourrit depuis quinze ans. «Je cherche toujours de petits signes venus du ciel, de mes guides, de mes anges, de mon moi supérieur», a-t-elle dit. «Quand je les demande et que je suis ouverte à les recevoir, ils se manifestent clairement.»
Elle raconte avoir remarqué, en observant la capsule, une forme qui évoquait une plume. «Quand j’ai vu ça, ça a été comme une confirmation totale, parce que ma mère m’a toujours appelée "feather"», dit-elle. Mais les signes ne se sont pas arrêtés là. Lors d’une autre séance d’entraînement spatial, elle a appris le nom de la capsule: Tortoise. «Une vague d’énergie m’a traversée, j’étais soufflée», raconte-t-elle. «Ma mère m’appelle par deux surnoms: feather et tortoise.»
La chanteuse affirme ne pas croire aux coïncidences, surtout pas lorsqu’elle s’apprête à partir dans l’espace à bord d’une capsule nommée Tortoise, marquée d’une plume, les deux surnoms que lui donne sa mère. Elle a même publié des captures d’écran de messages envoyés par sa mère avec ces appellations. «Je suis juste tellement reconnaissante pour ces confirmations. Et tellement reconnaissante de sentir que quelque chose de plus grand que moi pilote ce vaisseau», conclut-elle.