Hayley Williams replonge dans les temps durs, ou plutôt dans le bon vieux temps. La chanteuse a surpris ses fans en lançant la pièce R&B Good Ol’ Days juste avant de monter sur scène lors de l’événement Musicians on Musicians de Rolling Stone à New York.
Quelques heures avant sa conversation et sa performance avec Jack Antonoff au Beacon Theatre, Williams a inondé son compte Instagram de photos tirées de l’ère After Laughter de Paramore, vers 2017. Ce déluge de publications a pris tout son sens lorsque la chanteuse a révélé une pièce aux sonorités trip hop, remplie de clins d’œil à ce cinquième album, notamment au simple Hard Times. Dans le refrain, elle chante: «Who knew the hard times were the good ol’ days?»
Good Ol’ Days constitue le plus récent extrait du troisième album studio de Williams, Ego Death at the Bachelorette Party. Depuis sa sortie initiale, la chanteuse fait paraître le projet de façon peu conventionnelle. En juillet, elle avait dévoilé dix-sept chansons individuellement sur un lecteur web rétro, avant d’annoncer un mois plus tard le titre complet de l’album Ego et d’en partager un nouvel extrait, Parachute. La version physique paraîtra le 7 novembre, avec Good Ol’ Days et une autre chanson encore non annoncée.
Récemment en couverture du numéro de novembre de Rolling Stone USA aux côtés d’Antonoff pour le volet 2025 de Musicians on Musicians, Williams a présenté Good Ol’ Days sur scène pour la première fois lors de l’événement. Portant des lunettes teintées de rose, autre clin d’œil à l’esthétique d’After Laughter, elle a offert une performance pleine de malice, en phase avec l’esprit espiègle de ses paroles. Dans le pont, elle répète «secret love» et «what’s in a name» en référence au mot «paramour», signifiant «amant secret», d'où provient le nom de son groupe.
















Nouveau, local et notable: Robert Robert, Ouri et Claude Bégin