Ceci est la traduction adaptée d’un article de Kory Grow, originalement publié par Rolling Stone le 14 novembre 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Megadeth’s Dave Mustaine Talks ‘I Don’t Care’ Video, How Killer Parties Are Their Business avec la permission de son auteur. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.
Lorsque Dave Mustaine a commencé à réfléchir à un vidéoclip pour I Don’t Care, un nouveau single thrash et punk extrait de l’album d’adieu éponyme de Megadeth, il savait ce qu’il ne voulait pas. «Je me suis dit: “Je ne veux pas que ce soit un truc pseudo artistique... c’est une chanson punk”» dit-il à Rolling Stone. Mustaine et son groupe ont donc collaboré avec le cinéaste Keith J. Leman, un directeur photo qui a signé des vidéos pour Jonas Brothers et Kenny Chesney, afin de créer un clip qui capte l’énergie d’une chanson où Mustaine énumère toutes les raisons pour lesquelles il se fiche de ce que les gens pensent de lui.
«Je voulais que ce soit: “Qu’est-ce que ça ferait d’être un jeune Dave à nouveau, de traîner avec mes amis, boire de la bière, allumer des feux, faire du skate, organiser des partys dans des maisons et tout ça?”» dit Mustaine. «Ça fait tellement partie de qui je suis, même si je ne le fais plus.»
Le clip se concentre sur un groupe d’ados qui font du skate, causent le chaos, font des graffitis et se déchaînent sur Megadeth, tandis que Mustaine fait un doigt d’honneur à la caméra et brise une bouteille au visage d’un skateur. «Je me fous d’être déplacé» chante Mustaine. «Je m’en fous parce que cette vie est la mienne.» Parmi les autres choses dont il se fout: si tu te défonces, quand la vérité devient un mensonge et si tu vis ou meurs. Ce qui lui importe toutefois, ce sont des solos de guitare nets et mélodiques, des rythmes incisifs et le fait de rappeler à quiconque l’écoute qu’il s’en fout.
Mustaine aime particulièrement l’énergie de l’acteur qui s’est fait faire un mohawk et s’est percé les oreilles avec des épingles de sûreté devant la caméra. «Il m’a rappelé Gary Oldman quand il jouait Sid Vicious» dit-il.
Il a aussi apprécié briser une bouteille de bière factice sur la tête de l’un des acteurs. Cette prise, dit-il, a nécessité plusieurs essais. «La seule qui avait vraiment l’air bonne, c’est celle où j’ai frappé un gars en plein visage» dit Mustaine. «J’en ai cassé une sur son visage et il me dit: “Ça n’a pas vraiment marché.” Alors tout le monde dit: “Frappe plus fort.” Et moi je me dis: “Mon Dieu. C’est tellement le fun.” Et j’avais soif, alors je suis allé chercher une bière auprès de ces gars-là et je l’ai décapsulée, j’en ai pris une gorgée, je l’ai éloignée de mon visage et j’ai vu le nom de la bière dessus, et c’était une de ces bières qui sont peintes sur les murs des terrains extérieurs dans les stades de baseball mineur, un truc du genre Meisterlager. Et ça m’a ramené à la réalité d’un coup.»
Mustaine a récemment révélé que ses souvenirs l’ont ramené à ses années de partys à la maison d’une autre façon sur l’album, qui sortira le 23 janvier, en enregistrant une reprise de Ride the Lightning, une chanson que Metallica avait écrite et enregistrée à partir de ses riffs. «Nos intentions étaient pures» dit Mustaine à propos de cette reprise. «[Notre version] relevait davantage de: c’est ma vie désormais. Je veux faire des choses respectables. Et je pense qu’en faisant quelque chose qui rend hommage à [James Hetfield]... parce que c’est tellement arrogant, mais le jeu de guitare dans Metallica a changé le monde.»














