Ceci est la traduction adaptée d’un article de Larisha Paul, originalement publié par Rolling Stone le 16 juin 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Justin Bieber Has Tried His ‘Whole Life’ to Heal: ‘I Know I’m Broken. I Know I Have Anger Issues’ avec la permission de son autrice. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.
Justin Bieber documente depuis plus de trois mois une période manifestement intense d’introspection à travers une série de publications sur Instagram. Dans sa plus récente, le chanteur de 31 ans répond aux personnes qui lui répètent de «guérir»: «Vous ne croyez pas que si j’avais pu me réparer, je l’aurais déjà fait? Je sais que je suis brisé. Je sais que j’ai des problèmes de colère.»
Il poursuit: «J’ai passé ma vie à essayer de faire le travail nécessaire pour ressembler à ceux qui me disaient que je devais me réparer pour devenir comme eux. Et ça ne fait que m’épuiser davantage, me rendre plus en colère. Plus j’essaie d’évoluer, plus je suis centré sur moi. Jésus est la seule personne qui me pousse encore à vouloir consacrer ma vie aux autres. Parce qu’honnêtement, je suis tanné de penser à moi-même ces temps-ci. Vous ne l’êtes pas vous aussi?»
Au cours des dernières semaines, Bieber a multiplié les altercations tendues avec des paparazzis. Dans des vidéos devenues virales, on le voit supplier les photographes de le traiter comme un être humain et de respecter son intimité. Une séquence diffusée ce week-end le montre en train d’affirmer qu’il n’a «pas peur d’imposer des limites», ajoutant: «Je ne vous connais pas. On ne va pas vers des inconnus pour leur dire n’importe quoi en pleine face avec une caméra. Que je sois une célébrité ou non, une figure publique ou pas, ça ne change rien.»
Ces interactions surviennent alors que l’artiste se livre de plus en plus sur les conflits personnels et les tourments liés à la célébrité. Dans une récente publication, il partage des captures d’écran d’une conversation avec une personne non identifiée, qui lui écrit: «Je ne suis pas habitué à ce qu’on s’en prenne à moi. Ce n’est pas que je ne vois pas et ne ressens pas ta colère.» À cela, Bieber répond: «Notre amitié est officiellement terminée.»
«Je ne vais jamais réprimer mes émotions pour quelqu’un. Le conflit fait partie de toute relation. Si tu n’aimes pas ma colère, tu ne m’aimes pas. Ma colère est une réaction à la douleur que j’ai vécue. Demander à une personne traumatisée de ne pas être traumatisée, c’est juste cruel», écrit-il. «Je n’accepterai jamais qu’un homme traite ma colère de crise de nerfs. J’ai apprécié notre relation, aussi brève fut-elle. Et je ne blaguais pas quand je t’ai dit que je n’avais pas besoin de toi comme ami. J’ai de bons amis. Qui respectent ces limites.»
Plus tôt cette année, Bieber évoquait déjà dans ses publications le poids d’avoir grandi sous les projecteurs. «On m’a toujours dit, enfant, de ne pas haïr», écrivait-il en mars. «Mais ça m’a donné l’impression que je n’avais pas le droit de le faire. Alors je ne disais rien. Ce qui m’a donné l’impression de me noyer, incapable de reconnaître ce sentiment. Je pense qu’on ne peut se libérer de la haine qu’en la reconnaissant d’abord. Comment ne pas ressentir de haine après tout ce qu’on a vécu?»
Justin Bieber s’est récemment séparé de son gérant de longue date, Scooter Braun, qui a reconnu que leur relation «n’est plus ce qu’elle était», ainsi que d’autres membres de son entourage. Les représentants du chanteur ont nié les rumeurs de «détresse financière présumée» et dénoncé l’obsession publique autour de sa santé mentale et physique, qu’ils qualifient de «fatigante et pitoyable».