Ceci est la traduction adaptée d’un article de Tomas Mier, originalement publié par Rolling Stone le 10 septembre 2025. Nous republions l'article originalement intitulé Bad Bunny Says He Skipped the U.S. on Tour Over Concerns That ICE ‘Could Be Outside’ His Concerts avec la permission de son auteur. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.
Les admirateurs de Bad Bunny se sont demandé pourquoi le musicien avait exclu les États-Unis continentaux de sa prochaine tournée mondiale Debí Tirar Más Fotos. Dans une entrevue publiée mercredi par i-D, le chanteur a expliqué que la décision était liée aux récentes vagues de déportations massives visant les Latino-Américains sous l’administration Trump.
À la question de la journaliste Suzy Exposito, qui lui demandait si ce choix était motivé par une «inquiétude» pour ses admirateurs latinos, Bad Bunny a répondu : «Honnêtement, oui.»
«Il y avait de nombreuses raisons pour lesquelles je ne suis pas allé aux États-Unis, et aucune n’était liée à la haine, j’y ai donné de nombreux concerts», a-t-il ajouté. «Tous ont été réussis, tous ont été magnifiques.»
Selon lui, l’un des attraits d’une résidence à Porto Rico, son île natale, résidait dans l’accueil d’admirateurs venus du monde entier, y compris de nombreux Américains qui n’avaient jamais visité la Isla del Encanto. L’artiste doit conclure sa résidence No Me Quiero Ir de Aquí le 14 septembre après 30 représentations données depuis la mi-juillet.
«J’ai aimé créer des liens avec les Latinos vivant aux États-Unis, mais surtout, dans le cadre d’une résidence ici, à Porto Rico, qui est un territoire incorporé des États-Unis… Les gens des États-Unis pouvaient venir assister au spectacle», a déclaré Bad Bunny. «Les Latinos et les Portoricains des États-Unis pouvaient aussi voyager ici, ou ailleurs dans le monde.»
Il a ajouté : «Mais il y avait ce problème : comme, putain, ICE pouvait être dehors [de mon concert]. Et c’est quelque chose dont on parlait et qui nous inquiétait beaucoup.»
Bad Bunny a souvent exprimé son opposition à ICE et à l’administration Trump. En juin, il semblait avoir été témoin d’une descente de l’agence à Porto Rico, publiant une vidéo de la scène sur Instagram : «Ils sont venus ici… Fils de putes, au lieu de laisser les gens tranquilles et de travailler.»
La tournée Debí Tirar Más Fotos doit s’amorcer le 21 novembre à Saint-Domingue, avant de parcourir l’Amérique latine jusqu’à la fin février. Au printemps, l’artiste se produira dans plusieurs villes européennes, ainsi qu’à Sydney et à Tokyo. En décembre, il donnera huit concerts au stade GNP Seguros de Mexico, puis en juin, dix représentations à Madrid.
















Nouveau, local et notable: Robert Robert, Ouri et Claude Bégin
Robert Robert- BOOST
Le talentueux artiste montréalais Robert Robert dévoile aujourd’hui BOOST, son très attendu nouvel album. Après avoir passé les dernières années à collaborer avec d’autres artistes (Les Louanges, Hubert Lenoir), le musicien revient avec un album plus dansant, mais aussi plus introspectif, influencé par des conversations avec son frère sur le flot de la vie, une entrée dans la trentaine, les exigences d’être papa…
Pour célébrer la sortie de l’album, Robert Robert prendra d’assaut le Club Soda et le Grizzly Fuzz pour des performances de deux heures, en février prochain.
Die-On x Tel Kel- La belle époque (avec Rymz)
Die-On et Tel Kel présentent La Belle Époque, un nouveau titre en collaboration avec Rymz qui précède la sortie de leur EP Rencontre au sommet, prévue pour le 21 novembre.
Un track à la fois mélancolique et percutant, qui évoque les souvenirs d’adolescence et les illusions de jeunesse sur fond de fraternité et de désillusion. Les trois rappeurs vétérans y revisitent leurs débuts et les contradictions d’un âge révolu sans nostalgie facile.
Ouri- Blush
La productrice et multi-instrumentiste montréalaise Ouri lance aujourd’hui Daisy Cutter, un nouvel album où elle explore les tensions entre désir, discipline et liberté. Réalisé, mixé et mastérisé par Ouri elle-même, l’opus réunit plusieurs collaborateurs, dont Charlotte Day Wilson, Oli XL et Sea Oleena dans une série de créations enregistrées hors studio. En parallèle, elle dévoile le clip de Blush, tourné à Paris et signé par Maiko Rodrig, en plus d’amorcer une tournée qui passera par Montréal, Toronto, Londres, Berlin et Paris.
Tiga- Ecstasy Surrounds Me
Le producteur et DJ montréalais Tiga annonce la sortie de HOTLIFE, son premier album en plus de dix ans, attendu pour le 17 avril sous les étiquettes Turbo Recordings et Secret City Records. Il dévoile aujourd’hui un avant-goût avec Ecstasy Surrounds Me, une pièce électro-pop aux accents introspectifs, conçue en collaboration avec Matthew Dear et le duo Jump Source.
Le morceau, longtemps réclamé par ses fans après qu’il en ait partagé un extrait sur Instagram, mêle lyrisme personnel et sensualité rétro inspirée des années 80.
Claude Bégin- J’aime comment tu bouges
Claude Bégin présente J’aime comment tu bouges, une chanson née d’un moment d’improvisation sur sa terrasse, où les bruits de la ville se mêlent à un beat brut et vibrant. Inspiré par sa fiancée Lysandre, le morceau célèbre la dualité de l’amour, entre lumière et obscurité, douceur et intensité, à travers une écriture franche et imagée. Figure incontournable de la scène musicale québécoise, Bégin s’est imposé autant comme rappeur qu’auteur-compositeur et réalisateur, notamment au sein d’Alaclair Ensemble. Il prépare en ce moment son prochain album solo.