À la suite de révélations sur les manœuvres de Sean Combs visant à obtenir une grâce présidentielle de Donald Trump, et après que Trump lui-même a affirmé qu’il «considérerait certainement les faits» si Combs était reconnu coupable, 50 Cent s’est engagé à empêcher toute forme de pardon présidentiel.
Dans une série de publications sur Instagram en fin de semaine, 50 Cent, ennemi de longue date de Combs, a réagi à ces rumeurs concernant une possible demande de grâce dans le cas d’un verdict de culpabilité. «[Combs] a dit des choses vraiment graves sur Trump, ce n’est pas acceptable. Je vais le contacter pour qu’il sache ce que je pense de ce gars-là», a écrit le rappeur.
«Donald n’accepte pas bien le manque de respect, et n’oublie pas ceux qui choisissent de s’opposer à lui. Alors qu’il travaille sans relâche pour rendre sa grandeur à l’Amérique, il n’y a pas de place pour les distractions. Il envisagerait de gracier quelqu’un qui serait victime d’un traitement injuste, pas Puffy Daddy.»
Lors d’une conférence de presse vendredi, on a demandé à Trump si une grâce éventuelle pour Combs avait été évoquée à la Maison-Blanche. «Personne ne l’a demandé. Je sais que certaines personnes y pensent. Plusieurs ont été très près de faire la demande», a répondu Trump, qui avait gracié le rappeur NBA YoungBoy plus tôt dans la semaine.
«Je considérerais certainement les faits. Si je pense que quelqu’un est maltraité, qu’il m’apprécie ou non, ça n’aurait aucun impact pour moi.»
À propos de Combs, Trump a ajout : «Je ne l’ai pas vu, je ne lui ai pas parlé depuis des années. Il m’aimait beaucoup à l’époque, mais je pense que notre relation s’est effondrée quand je suis entré en politique. C’est ce que j’ai lu. Je ne le sais pas, il ne me l’a pas dit. Mais j’ai vu passer dans les journaux quelques déclarations plutôt désagréables tout à coup.»
Après que les commentaires de 50 Cent sur la possible grâce présidentielle ont circulé en ligne, certains médias ont déformé les propos du rappeur d’In Da Club en affirmant qu’il prévoyait de «faire exploser» la grâce. «Je n’ai jamais dit que j’allais “faire exploser” quoi que ce soit, j’ai simplement dit que je m’assurerai que Trump soit au courant», a clarifié 50 Cent dimanche.
Ceci est la traduction adaptée d’un article publié par Rolling Stone. Notez que certaines subtilités et nuances peuvent différer de la version originale.